Produits agricoles : Le Gouvernement relance les unités de transformation
Il s’agit notamment des unités de transformation de noix d’anacarde de Kouandé et de mangue en jus à Tigninti, commune de Natitingou ; des usines de transformation de tomate de Kpomassè, de noix de cajou de Parakou, de jus d’ananas d’Allada, de jus de cajou en alcool de Bantè, d’anacarde de Copargo ; de l’atelier de décorticage d’arachide de Kantchacou-Tamou, commune de Natitingou ; des mini rizeries de Cobly, Tanguiéta, Péhunco et Kérou. Il faut noter que le point de ces unités de production ressort d’une mission du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. Pour mémoire, le rapport de cette mission fait état de ce que ces unités de transformation sont en souffrance depuis plusieurs années dans certains de nos départements.
C’est simplement un secret de polichinelle d’autant que de nombreuses voix se sont élevées en son temps pour déplorer les conditions de réalisation de ces usines. Puisque leur état ne permet pas d’atteindre les objectifs poursuivis à travers leur installation. On note que le risque est grand que ces unités de transformation de produits agricoles se transforment en éléphants blancs. En effet, l’état des lieux réalisé indique que la plupart de ces infrastructures pourraient être récupérées après une rénovation ou une réhabilitation. Ainsi, l’on doit saluer la pertinence de la décision du gouvernement de céder ces outils de production afin de leur redonner une nouvelle. Cela sauverait des investissements dans lesquels les ressources des contribuables ont dû être immobilisées. En clair, la décision du gouvernement apporterait une bouffée d’oxygène.
La décision serait un début de solution à l’épineux problème de transformation de nos produits agricoles et relancerait les activités économiques dans les zones concernées. Ce qui est également synonyme d’opportunités d’emplois. Les opérateurs économiques doivent alors saisir cette opportunité qu’offre le gouvernement.
Rose H.