En prélude à la COP 26 : les changements climatiques au cœur d’une conférence à Cotonou
Les enjeux économiques et la problématique du réchauffement climatique en prélude à la Cop 26 étaient au cœur d’une conférence débat hier samedi 30 octobre 2021 à la CCIB de Cotonou. Les discussions ont porté sur le thème « la Technologie face à la transition écologique ».
Comprendre la transition écologique, comprendre ce que c’est que la Cop 26 et amener les jeunes à avoir une idée des problèmes de communauté afin de proposer des solutions innovantes. C’est le bien fondé de cette causerie qui a réunie des experts de la question et des start-up qui ont effectué le déplacement à la Ccib. D’entrée les participants ont eu droit à une présentation d’un jeune environnementaliste, Credo Gansou, qui a partagé ses expériences pour avoir pris part au travaux préparatifs de la Cop 26.
Dans ses explications il a attiré l’attention des participants sur les attitudes à tenir pour protéger son environnement. Au total 17 objectifs de développement ont été définis dans le cadre de la Cop 26. Et l’idéal selon lui est comment les jeunes pourront contribuer à la réalisation de ces ODD.
« L’État ne pourra jamais à lui seul régler ce problème. Chaque jeune doit pouvoir s’engager pour le faire. Il y a beaucoup de thématiques pour lesquels les jeunes pourront s’engager dans leur communauté », a-t-il mentionné. Pour le Directeur de Homintec, Président du comité de développement industriel du Bénin, le monde tire à sa fin à cause des changements climatiques dues au gaz à effet de serre que produisent les grandes puissances avec les industries.
La situation devient alarmante de sorte que l’on se demande quel héritage sera laissé aux futures générations. Et la réponse est sans doute : les inondations, la famine, les tremblements de terre, pour ne citer que ceux là. « L’impact négatif que l’industrialisation à sur nous et pour les générations futures dans les années à venir est énorme », s’inquiète Mr Francis Kossi, initiateur et paneliste de cette conférence
« Le danger est que d’ici 20 ou 30 ans, la quantité de CO2 déjà lâché dans la nature, soit assez suffisante pour avoir une submersion marine », va-t-il renchérir. À l’en croire, les conséquences qu’on soit à la cop 26, 27, 30 seront toujours là.
Et la question qui revient sur les lèvres à chaque fois est celle ci : » Est ce qu’on ne va pas vers la fin de l’humanité. » Face à la situation, l’expert pense qu’il y a un défi de grandeur à relever. << le véritable défi que nous avons pour les jeunes aujourd’hui c’est, comment est-ce que nous devons travailler afin que le résultat de nos efforts contribue à limiter les dégâts et affronter la croissance de notre pays >>. Pour cela, l’humanité doit aller vers le nouvel ordre mondial. Aussi, Francis Kossi indique que l’on doit nécessairement travailler pour apporter des solutions urgentes et innovantes qui puissent impacter le monde car d’ici quelques années il y aura des secteurs d’activités dans lesquels chaque start-up doit véritablement travailler.
Il s’agit des technologies à développer dans les secteurs, de l’eau via l’émission de signaux; la sûreté face à l’exode rurale; développer des systèmes de surveillance; l’agriculture intelligente ; le secteur d’assurance; etc. À la suite du Directeur de Homintec, Mr Rodrigue de-Souza, expert en gestion des projets dira << nous sommes à une fin de cycle. Chaque jeune où qu’il soit, doit pouvoir identifier un problème entant que start-up et y apporter une solution >>.
Selon lui, les start-up du Bénin et d’Afrique en général doivent participer à la gestion de la crise écologique que le monde subit de nos jours. Et pour qu’elles puissent y participer activement, elles doivent s’armer, se former pour avoir une meilleure compréhension des problèmes et des défis à relever. << Pour être compétitif sur le marché, il faut aller à l’information puis à la formation >> a-t-il conclu.
Abbas T.