Affaire « Dubaï Porta Potty », cherté de la vie et tontine de sexe au Bénin : les doléances de l’ONG Foyer d’amour au Chef de l’État
Hier jeudi 19 mai 2022 a lieu au siège de l’Ong Foyer d’amour à Gbétagbo dans l’arrondissement d’Akassato, commune d’Abomey-Calavi, une conférence de presse sur l’affaire « Dubaï Porta Potty », cherté de la vie et tontine de sexe au Bénin. La conférence animée par Adrien Tchomakou, président de l’Ong, a débouché sur plusieurs doléances adressées au gouvernement béninois, en vue d’un changement positif sur les questions susmentionnées.
Le scandale de mœurs « Porta Potty », explosé à Dubaï en début de ce mois de mai n’est pas passé sous silence au sein de l’Organisation Non Gouvernementale Foyer d’amour. Le bureau « condamne avec la plus grande vigueur ces pratiques rétrogrades » et garde espoir qu’aucune Béninoise n’y soit mêlée bien que conscient de la détention de certaines à Dubaï. « Il est important que le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération (Maec) s’imprègne de la situation de ces compatriotes afin de mettre tout en œuvre pour leur rapatriement […]. FOYER D’AMOUR ONG souhaite que les Procureurs de la République du Bénin procèdent à l’ouverture d’enquêtes judiciaires sur les allégations de scandale de sexe sur les réseaux sociaux appelé « Tontine sexuelle » afin de décourager dès maintenant, les probables candidatures à cette forme d’exploitation sexuelle internationale. Nous demandons à la société civile ouest-africaine de faire des plaidoyers pour obtenir de la part des États de la CEDEAO, des engagements politiques visant à prévenir, réprimer et punir tout acte d’esclavage et de traite des personnes, même les traites adossées au luxe et au tourisme sexuel », lit-on dans le compte rendu de la conférence de presse.
Face à la crise économique actuelle, les membres de l’Ong Foyer d’amour se sont réjouis des mesures gouvernementales d’atténuation quant aux produits de grande consommation avant de souligner que des efforts restent à faire pour le respect des prix fixés, dans les marchés. Analysant la situation, le Bureau exécutif fait remarquer la situation peu reluisante sur le terrain, « la paupérisation des producteurs » ainsi que « le défaut d’harmonisation des politiques de gestion de la crise dans la sous-région ». À cet effet, il évoque l’urgence d’une veille dont la préoccupation sera d’éviter les sorties frauduleuses des intrants agricoles et des produits vivriers subventionnés. L’Ong par la voix de son président, invite « les structures compétentes de contrôle à jouer convenablement leur rôle afin d’éviter que les mesures prises par le Gouvernement ne soient vaines pour encore exposer les consommateurs à une inflation incontrôlable ». Aussi va-t-il ajouter pour finir, « nous invitons les jeunes à travailler la terre, créer des exploitations agricoles pour s’auto-employer, créer des emplois et contribuer à répondre aux besoins en produits viviers sur le marché local. La crise économique doit être vue comme une occasion pour renforcer notre résilience et travailler à réduire notre dépendance vis-à-vis de l’occident, notamment sur les produits de grande consommation ».
Nadine Béhanzin