Pour son 1er numéro de l’année 2023 : « Le club de l’économiste » reçoit l’ancien ministre Luc-Marie Constant Gnancadja

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L’émission « le club de l’économiste », organisée par le quotidien spécialiste des questions économiques a reçu en ce début d’année 2023, un invité pas des moindres. Il s’agit de Luc-Marie Constant Gnancadja, architecte de formation, ancien Ministre de l’Environnement et de l’Habitat (MEHU) sous le régime de feu Général Mathieu Kérékou, candidat à l’élection présidentielle de 2006 au Bénin.

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Pour planter le décor, l’invité du « club de l’économiste », s’est prononcé sur les changements apportés au cadre de vie des Béninois ces dernières années. À en croire l’ancien 2e secrétaire exécutif de la Convention des Nations-Unies sur la lutte contre la désertification, il y a du progrès. « L’investissement public qui est fait aujourd’hui est remarquable et il faudra que chaque béninois joue sa partition. Le cadre de vie se construit, se pense. Le Développement urbain dans notre pays va plus vite que tout », a-t-il laissé entendre. Et parlant du développement urbain, Luc-Marie Constant Gnancadja a donné quelques exemples pour étayer son argumentaire. À ses dires, entre 1960 et 2023, la population urbaine du Bénin a été multipliée par 5 en 60 ans. « Quand vous prenez une ville comme Abomey-Calavi, sa population a été multipliée par 5 en 20 ans », a poursuivi l’invité du «club de l’économiste ». Selon ce dernier, en Afrique, l’urbanisation est comparable à un Train à Grande Vitesse (TGV) et il faut de nouvelles formes, de nouvelles façons de planification de gestion urbaine pour capter cela, comme les autorités actuelle s’emploient à faire depuis quelques années.
Luc-Marie Constant Gnancadja a aussi abordé au cours de cette émission l’économie verte, le financement au changement climatique et bien d’autres sujets. « L’économie verte a été en vogue surtout quand on a commencé à penser au développement durable. Parce que le développement durable a trois (3) piliers : l’économie, le social et l’environnement, avec des approches écologiques. L’économie verte, ce n’est pas simplement une économie où on plante des arbres. L’économie verte est au cœur du développement durable, c’est cette économie qui dans sa conception est transversale, intègre à la fois les préoccupations de durabilité pour l’utilisation des ressources en termes d’efficience », a-t-il indiqué. Il ajoute que l’économie est verte quand elle fait en sorte que le bien-être des populations est pris en compte pour penser l’économie.

L.T.

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