Après l’installation des membre de la DCE : Talon donne de l’insomnie aux enseignants qui s’écartent des normes professionnelles
C’est au cours de sa séance ordinaire du mercredi 25 janvier 2023 que le gouvernement a créé la Délégation au Contrôle et à l’Ethique (DCE) dans l’enseignement supérieur au Bénin. Une structure rattachée au Conseil National de l’Education (CNE) et qui a pour mission de veiller au respect, par les enseignants et les chercheurs, des obligations professionnelles et de la déontologie dans les écoles supérieures et universités publiques, de même que dans les établissements privés d’Enseignement supérieur et au niveau de la recherche scientifique.
Ce vendredi 17 février 2023, les sept (07) membres de ladite délégation ont été officiellement installés dans leurs fonctions par le chef l’Etat Patrice Talon. Il s’agit de : Epiphane Sohouénou, Cyrille Gougbédji, Rose Fiamohe, Kpé Fo-Koku Kogo, Norbert Hounkonnou, René Xavier Perrin et Jules Dégila.
Dans son message à cette occasion, le président Patrice Talon a tenu à faire une mise au point aux enseignants du supérieur en général. «Celui qu’on dénomme communément professeur d’université devra être un expert dans sa discipline, et son expertise devra régulièrement être évaluée par d’autres experts de renommée internationale», a laissé entendre l’actuel locataire de la Marina. Aussi, a-t-il rappelé que désormais au Bénin, les grades du CAMES ne donneront plus automatiquement droit aux fonctions d’enseignant dans le supérieur public. «Agir pour dire aux enseignants vertueux, dévoués et dotés de connaissances pointues régulièrement mises à jour, qu’ils n’ont pas tort de l’être et à ceux qui s’écartent des normes professionnelles et éthiques, qui, quoique diplômés, n’ont pas l’expertise et se complaisent dans la routine, que cela ne saurait prospérer plus longtemps», a poursuivi le chef de l’Etat.
Des messages qui sonnent comme un avertissement à l’endroit des enseignants qui dispensent des cours dans les universités publiques et privées du Bénin. Il s’agit surtout de ceux qui viennent par moment au cours, mais qui émargent régulièrement au budget national.
L.T.