Économie industrielle : Patrice Talon, la stratégie pour une industrie résiliente

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(Benin Cashew SA, un potentiel de transformation de Cajou a grande échelle)

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L’industrie économique béninoise se distingue à travers ses réalisations. Depuis quelques années le Bénin semble trouver sa marche vers la création industrielle, ou la transformation industrielle dans certains secteurs spécifiques. Cela relève de la stratégie du Président de la rupture, Patrice Talon engagé pour une industrie béninoise résilience et conforme aux aspirations béninoises à travers une série de réalisations qui réduisent l’impact environnemental du secteur.

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Située à environ 50 kilomètres de Cotonou, la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) reste un modèle de développement économique que les états de la sous-région sont en passe de copier.
L’industrie du Cajou par exemple est en pleine ascension et demeure un potentiel industriel au cœur de cette zone industrielle. A travers Benin Cashew SA, une filiale de la Société Arise implantée au sein de la zone industrielle, la transformation à grande échelle du Cajou est une réalité. L’entreprise utilise une technologie innovante pour transformer les coques de cajou en huile et les résidus en charbon réutilisable. Cette approche permet de réduire considérablement les déchets de l’industrie du cajou, tout en créant de nouveaux produits à valeur ajoutée. Cette entreprise dispose à la date d’aujourd’hui, 05 unités de transformation de cajou, dotées d’une capacité cumulée qui avoisine les 120 000 tonnes de noix de cajou brutes ; avec une capacité de transformation journalière estimée à 600 tonnes. Compte tenu de toute cette capacité de production, on note clairement un fort potentiel d’emploi pour les jeunes. Selon les informations, BENIN CASHEW SA compte à son actif plus de 1 000 personnes. Elle prévoit de créer des milliers d’emplois supplémentaires au cours des prochaines années. Dans sa vision globale de durabilité, l’entreprise créée des emplois liés à la certification, à la cartographie, à la géolocalisation, à la conduite des programmes de traçabilité, à la production suivie des exploitations agricoles. Et, ce dans de conditions optimales, qui répondent aux défis environnementaux auxquels les industries doivent se conformer. Le Bénin amorce bien une transition industrielle avec une vision économique résiliente et durable respectant les normes environnementales pour le bonheur de ses filles et fils.

Médard CLOBECHI

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