Chaque année, près de 500 000 personnes en Afrique subsaharienne perdent la vie en raison de médicaments contrefaits, selon les Nations unies. Ce fléau est devenu une véritable urgence de santé publique sur le continent. L’Afrique dépend largement des importations pour ses besoins médicaux, avec 95 % des médicaments provenant de l’Union européenne et d’Asie. Cependant, cette dépendance expose la région à un risque élevé de contrefaçon, notamment en provenance de l’Inde et de la Chine, principaux foyers de fabrication de ces faux médicaments. La situation est critique et nécessite une réponse rapide et coordonnée pour protéger les populations vulnérables et sauver des vies.
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Pour lutter contre le fléau, les experts appellent à la mise en place de solutions locales. « Pour nous, il s’agit de prendre des mesures positives et d’établir des investissements pour notre propre peuple. L’Afrique devrait probablement se réunir et voir ce qu’elle peut faire pour ses propres citoyens au lieu de s’appuyer sur les établissements que nous avons eus dans le passé et qui ne peuvent pas aider dans une telle situation », rappelle le pharmacien David Ekau.
Médard CLOBECHI
