Fermeture de certains centres de vote: Des explications rassurantes de Jérémie Adomahou

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« Cette situation n’est pas du fait du Cos-Lépi. Il faut noter que nous avons constaté pendant la phase d’actualisation qu’il y a des centres de vote qui sont fermés. Il y a par exemple des écoles privées qui abritaient des centres de vote et avec la décision du gouvernement de fermer des écoles privées qui ne sont pas en règle, ces centres n’existent plus. Il y a aussi des centres de vote qui étaient inaccessibles. Donc nous avons adressé une requête à la cour constitutionnelle qui a sorti une décision pour nous demander d’identifier dans les environs de ces centres de vote fermés ou inaccessibles un endroit pour abriter le centre de vote dans le cadre des élections.

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Pour le compte du littoral, nous avons seulement trois (3) cas. Un cas dans le premier arrondissement au niveau du village de Dandji, un autre cas au niveau de Ayélawadjè dans le troisième arrondissement et un autre dans le dixième arrondissement où l’école des sourds a été fermée et nous avons proposé à côté le CETG Assani situé au niveau de Vèdoko. Pour le premier cas Dandji, c’est l’Epp Dandji 3 qui est inaccessible et on a proposé le siège du premier arrondissement pour abriter le centre de vote et le troisième cas qui est dans le troisième arrondissement, c’est au niveau de Ayélawadjè. L’Epp a été remplacée par le collège Bon Pasteur situé à proximité de l’Epp.

Selon Jérémie Adomahou, il y a vingt-trois (23) centres de vote sont concernés sur toute l’étendue du territoire national. Il invite les uns et les autres à faire la différence entre les centres de vote supprimés par la loi et les centres de vote fermés ou inaccessibles. C’est deux cas différents. Avec la loi 2015-02 portant cartographie des centres de vote, il y a eu de nouveaux centres de vote qui ont été créés, et d’autres qui ont été supprimés. Le Cos-Lépi a transmis à tous les partis politiques le dictionnaire des centres de vote conformément à cette loi. L’actualisation de la liste électorale a été faite conformément à ladite loi et elle a été affichée. « Donc, explique le président Adomahou, si c’est un centre de vote qui existait dans la loi 2012 et qui a été supprimé par la loi 2015, nous ne pouvons rien. Ce n’est qu’une loi qui peut corriger cet état de choses. Mais si c’est dans le cadre des centres de vote fermés comme le cas d’une école privée qui abritait un centre de vote, et qui n’existe plus aujourd’hui et qui est transformé en domicile, on ne peut pas ériger là un centre de vote. On est obligé de se mettre à côté pour le faire et c’est une décision de la cour constitutionnelle qui a permis de gérer ces genres de situations. Mais si c’est les centres de vote fermés par la loi, ils n’ont qu’à regarder le dictionnaire de centre de vote. Si le centre de vote est supprimé dans le dictionnaire, ça veut dire que c’est la loi et on ne peut que faire la relecture de la loi avant de réhabiliter ce centre de vote. »

Situation similaire un peu partout

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Pour ce qui concerne la décision de la cour constitutionnelle, c’est le cas des centres fermés ou inaccessibles. Et quand le Cos-Lépi a fait la mission sur toute l’étendue du territoire national, l’institution a identifié 23 centres dans ce cas. « Nous avons adressé tous ces cas à la Céna avec les propositions du Cos-Lépi pour les centres de vote qui seront utilisés en remplacement des centres de vote fermés où inaccessibles », poursuit l’Honorable.

 Quid de la communication?

« Nous avons suffisamment sensibilisé par rapport à ça. Le problème est que les gens ne veulent pas comprendre que le centre de vote où ils avaient l’habitude d’aller exprimer leur vote soit supprimé. Beaucoup pensent que c’est de la volonté du Cos-lepi. Ni l’Ant, ni le Cos-lepi ne peut créer ni supprimer un centre de vote. Ce n’est que par la loi et ça peut se faire à l’Assemblée nationale. C’est la première fois que le fichier électoral national a été adapté aux deux lois de 2015, notamment celle portant sur les unités administratives en République du Bénin et celle portant sur la cartographie des centres de vote en République du  Bénin. Ce qui crée des surprises et nous n’avons pas le choix comme c’est une élection de proximité, le Cos-lepi avait l’obligation et le devoir de travailler le fichier électoral national en l’adaptant à ces deux lois. C’est cela qui crée un peu de désagréments, et ces désagréments ne peuvent être réglés qu’à travers la loi. Nous on n’avait pas le temps de proposer une ouverture de la loi et la voter avant de faire l’actualisation et de sortir la liste électorale. Peut-être ces difficultés qui existent aujourd’hui, les Cos qui vont nous suivre pourront prendre le problème en son temps et proposer une ouverture de la loi pour corriger cet état de choses. »

Mission terminée au Cos-lépi, version Adomahou

Notre mission est finie du moment où nous avons transmis la liste électorale, du moment où nous avons imprimé la liste des émargements et la liste générale des électeurs que nous avons régulièrement transmis à la Céna, du moment où nous avons imprimé les cartes d’électeurs pour les nouveaux majeurs, les nouveaux inscrits et ceux  qui ont une demande de duplicata et que nous les avions distribués, notre mission prend fin au terme des élections de ce dimanche et il nous restera à faire notre rapport.

1 commentaire
  1. METON Alexis dit

    Merci à Toute l’équipe

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