Lutte contre la criminalité faunique: 18 kg d’ivoires saisis et 4 présumés trafiquants arrêtés

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La Brigade Criminelle de Cotonou et l’Administration Forestière ont mis aux arrêts 4 présumés trafiquants d’ivoires dans la journée de mercredi 20 mai 2020 dans un restaurant de la ville de Cotonou. Ces individus sont dans les mains de la police pour détention, transport et tentative de commercialisation d’une grosse pointe d’ivoires pesant 18 kg. Ils s’apprêtaient à commettre leur forfait quand les forces de sécurité publique dans leurs investigations ont fait irruption sur les lieux pour empêcher cette transaction illicite. Car, le trophée d’éléphant qui est une espèce intégralement protégée est interdit de vente. C’est fort de cela que les présumés trafiquants sont gardés pour la suite de la procédure.

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Cette arrestation est la preuve que le coronavirus qui sévit actuellement n’a pas fait reculer les trafiquants de la faune qui dans leurs faits et gestes s’organisent pour  mettre à  mal le patrimoine faunique de la sous-région. Ces présumés trafiquants   arrêtés vont   sans   doute répondre de   leurs actes dès que leurs culpabilités seront prouvées. Selon la loi 2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime   de   la faune  en République  du   Bénin et de son   texte d’application, l’article   154   sanctionne   d’une   amende   de   300.000   à   800.000F   et/ou   d’un emprisonnement de 6 mois à 5 ans, quiconque importe, exporte, réexporte ou commercialise des animaux sauvages ou leurs trophées et dépouilles en dehors des   cas permis. Et selon l’article 166, les complices sont  punis comme les auteurs principaux et condamnés solidairement aux amendes, frais dommages-intérêts et restitutions. Les regards sont tournés vers la justice qui a toujours su jouer sa  partition pour accompagner le  gouvernement dans  la lutte contre  la criminalité faunique.

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Des informations qui nous sont parvenues, cette arrestation a été faite avec le soutien technique du Programme Appui à l’Application des Lois sur la Faune et la Flore au Bénin (AALF-Benin) du réseau EAGLE. C’est encore le moment de rappeler au Ministère du Cadre  de Vie et du Développement  Durable et  ses structures sous tutelle de suivre de près cette affaire pour qu’aucune tolérance ne soit   accordée   à   ceux   qui   ne   sont   pas   dérangés   d’enfreindre   aux   lois   de   la République.

D.D.

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