Amnesty International Bénin : Emmanuel ADJANON, le loup dans la bergerie

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Connue pour son militantisme et ses actions de promotion des droits consacrés par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et les autres instruments internationaux de défense des droits humains, Amnesty International a, au cours de son assemblée mondiale de 2019, tenue à Johannesburg en Afrique du Sud, réaffirmé son attachement à ses valeurs fondamentales qui sont la solidarité internationale, une action efficace en faveur de victimes individuelles, un champ d’action mondial, l’universalité et l’indivisibilité des droits humains, l’impartialité et l’indépendance, la démocratie et le respect mutuel.

Mais force est de constater que le Bureau Exécutif National (BEN) de la section béninoise d’Amnesty International avec à sa tête M. Emmanuel ADJANON,  foule aux pieds les principes cardinaux de l’organisation et patauge dans un océan de mauvaise gouvernance et d’illégalité sans précédent. Emmanuel ADJANON et ses acolytes ne cessent de s’illustrer par une méconnaissance notoire des principes et valeurs qui gouvernent l’Organisation mondiale Amnesty International.

De l’illégalité du BEN d’Amnesty International Bénin

Élus le dimanche 3 juin 2018 au cours de l’Assemblée Générale Ordinaire de l’association Amnesty International Bénin pour un mandat de deux ans conformément aux statuts en vigueur jusqu’en décembre 2019, Emmanuel ADJANON, Rodrigue NOUKPO et Jean OKOUDJOU, respectivement Président, Secrétaire Général et Trésorier Général du BEN, se sont maintenus illégalement à la tête de la section béninoise au mépris des principes de démocratie et de respect des droits humains prônés par l’organisation mondiale Amnesty International d’une part  et en violation flagrante de la législation nationale régissant le fonctionnement des associations en République du Bénin, d’autre part.

Le Bureau Exécutif National illégal n’est pas à son premier mépris des valeurs fondamentales de l’Association. Il a à son actif un chapelet de violations notamment le non-respect des textes, la méconnaissance des principes et valeurs de Amnesty International, le blocage du fonctionnement du comité de réexamen des statuts des membres (organe de recours), la discrimination dans l’installation des entités locales, la prise fantaisiste d’actes visant à contourner les dispositions statutaires…

Suspension arbitraire du Comité de réexamen du statuts des membres (organe de contre-pouvoir) par le BEN

L’incohérence des actes pris par le BEN s’est illustrée une fois encore à travers la suspension dite technique du comité de réexamen du statut des membres présidé par ADE Benjamin, qui pourtant a été élu au même titre que les trois membres du BEN par l’AG de 2018, à l’issue d’un vote dont les résultats ont été présentés par le Président du Comité Électoral M. AKPLOGAN Dominique.

Banniere carrée

Amnesty International étant une organisation démocratique et autonome où les membres décident des questions sur lesquelles l’organisation doit travailler et de la façon dont elle doit s’y prendre, on est en droit de se demander alors sur quelle base, Emmanuel ADJANON et compagnie se sont-ils substitués à l’instance suprême de sa section Amnesty International Bénin qu’est l’Assemblée Générale, bafouant du coup les droits des membres?

Du refus catégorique de respecter une injonction du Ministre de l’intérieur et de la sécurité publique

Le fait le plus surprenant et le plus illustratif de l’extrémisme de la dictature érigée en règle par la bande à Emmanuel ADJANON est le refus catégorique de respecter l’injonction du Ministre de l’intérieur et de la sécurité publique qui, saisi d’une lettre en date du 03 octobre 2019 faisant état de menaces de troubles à l’ordre public planant sur l’organisation de l’assemblée générale de 2019 et tenant compte du contexte de crise interne, a demandé la suspension de l’organisation de ladite assemblée générale.

Bravant l’autorité de l’Etat, Emmanuel ADJANON et sa clique, supposés être des ardents défenseurs des droits de l’homme, ont organisé l’AG au mépris de la mesure de suspension prise par le Ministre de l’Intérieur qui invitait le BEN à attendre l’issue de la procédure pendante devant le juge des référés civils afin de trouver une porte de sortie à la série de conflits internes l’opposant au Comité de réexamen du statut des membres (comité de recours) et plusieurs entités locales.

Au cours de cette AG des 21 et 22 décembre 2019, tenue malgré la lettre de suspension du ministère de l’intérieur, les statuts de mai 2017 ont été révisés et adoptés et le comité de réexamen du statut des membres, organe de contre-pouvoir prévu dans les textes internationaux d’Amnesty international a été purement et simplement supprimé. Ceci est l’un des éléments qui a favorisé les violations répétées des principes et valeurs de l’organisation internationale réitérés à Johannesburg.

L’impératif devoir de sortir Amnesty International Bénin de l’ornière

Plusieurs voix continuent de s’élever pour dire non à l’arbitraire et à l’anarchie qui s’observent actuellement au sein de l’association Amnesty International Bénin qui est censé s’illustrer en exemple de bonne gouvernance et de démocratie.

Vivement que la prise en otage des instances nationales de ce mouvement international au Bénin prenne fin et que son visage défiguré et terni par Emmanuel ADJANON et compagnie, puisse à nouveau briller par sa démocratie et par le respect des droits des membres.

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