Mali : La CEDEAO insiste sur le retour des civils au pouvoir après le putsch
Le chef de l’Etat nigérien, président en exercice de la Cédéao, a défendu le principe général des sanctions contre les putschistes en ouvrant les travaux de ce deuxième sommet extraordinaire virtuel des dirigeants ouest-africains, dix jours après le coup d’Etat. Ils sont censés délibérer sur le maintien, la levée ou le renforcement de sanctions déjà prises contre leur voisin et membre de l’organisation.
« Pour un pays, le putschisme est une grave maladie. Pour en guérir, une seule ordonnance : les sanctions », a affirmé M. Issoufou à Niamey. La junte « refuse de regagner les casernes alors que le pays est en guerre, ce qui exige, plus que jamais, que l’armée se concentre sur sa mission traditionnelle », a-t-il dénoncé en faisant référence à la propagation jihadiste. L’ennemi cherche justement « à exploiter le vide institutionnel actuel », a-t-il mis en garde.
Pour rappel, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ont tenu ce vendredi 28 Août 2020 par visioconférence, un deuxième sommet extraordinaire sur la situation sociopolitique au Mali.