1ère session ordinaire du CNT : Exécution et contrôle du contrat d’apprentissage en étude

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La problématique du contrat d’apprentissage préoccupe la direction générale du travail (DGT). Sous la coupole du Ministère du Travail et de la Fonction Publique (MTFP), elle a organisé la première session ordinaire de l’année 2020. Les travaux ont été officiellement lancés ce mardi matin par la secrétaire générale adjointe du ministre.

Cette cérémonie d’ouverture a été marquée par trois interventions, à commencer par celle du porte-parole des secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales. Richard d’Almeida puisque c’est de lui qu’il s’agit, est revenu sur 2 points importants concernant les travailleur : tenir plus régulièrement les assises de la CNT, le sort réservé au point 2 de l’ordre du jour de la session de 2018 relatif à la hiérarchisation des salaires minimales suite à la mise en application du décret portant relèvement du smig.

Pour la représentante du Conseil National du Patronat, Antoinette Tolli, le dossier principal de cette première session est d’une importance capitale. Il s’agit d’étudier l’avant-projet de décret n°2008-423 du 28 juillet 2008 portant conditions de formation, d’exécution et de contrôle du contrat d’apprentissage en République du Bénin.

Durant les 5 jours de travaux, les participants vont passer au peigne fin ce document pour émettre un avis motivé sur  comment se forme un contrat d’apprentissage, comment un contrat d’apprentissage une fois conclu s’exécute, comment l’exécution d’un contrat d’apprentissage est contrôlée.

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« L’apprentissage est un pilier important pour tenter de résorber le chômage des jeunes. C’est pourquoi le conseil national du patronat du Bénin (Cnp-Bénin) entend jouer pleinement sa partition », a laissé entendre Antoinette Tolli.

En procédant à l’ouverture des travaux au nom de la ministre Mathys Adidjatou, la secrétaire générale adjointe du ministère du Travail et de la Fonction Publique, Izdath Djaboutouboutou a fait savoir que l’avant-projet de loi sur la problématique de l’apprentissage au Bénin a révélé des insuffisance après 10 ans d’application. Il s’agit de la faible implication des acteurs à la base, la non application de certaines dispositions du contrat d’apprentissage portant sur les conditions de fond, la non prise en compte des secteurs de de l’agriculture et du commerce.

Il paraît donc nécessaire de réglementer le contrat d’apprentissage au Bénin pour corriger ces insuffisances. Cette session permettra selon la Sga/MTFP de consolider le droit positif béninois en matière du travail et de la main d’œuvre. Cela va améliorer la situation des enfants apprentis au Bénin.

Rappelons que la deuxième session ordinaire du Conseil National du Travail (CNT) va s’ouvrir la semaine prochaine.

Louis Tossavi

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