Audit comptable et financier Cpmi-nfed : Mohamed Rahimy affirme être victime d’une cabale
« Le monde est dangereux à vivre. Non pas tant du fait de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire ». C’est à partir de cette pensée d’Albert Einstein que le professeur directeur du Centre de prise en charge médicale intégrée du nourrisson et de la femme enceinte atteints de drépanocytose (Cpmi-nfed), Mohamed Chérif-Deen Rahimy a expliqué ce 7 janvier 2021 aux hommes des médias, son innocence dans l’approbation du rapport d’audit comptable et financier du Cpmi-nfed en Conseil des ministres du 23 décembre 2020.
À en croire le professeur Rahimy, cet audit n’a d’objectif que de nuire gravement à sa personne d’universitaire accompli, à son nom, à sa dignité et à sa réputation nationale et internationale. Car, poursuit-il, l’audit a duré 6 mois, soit du 22 octobre 2018 au 29 avril 2019 en violation flagrante des prescriptions légales, normes professionnelles requises et surtout dans le non-respect délibéré du délai impératif d’un mois, comme imparti en l’espèce par la décision 2018 n°3359-c/Mef/Dc/Igf/Sp datée du 19 octobre 2018 du ministre de l’Économie et des Finances, et appliquée par l’ordre de mission n°094/2018/Igf/Daafc du 19 octobre 2018.
Et ce n’est pas fini ! Le directeur du Cpmi-nfed a aussi précisé que « la commission n’a jamais auditionné les prestataires intentionnellement ciblés et faussement incriminés ». Concernant les irrégularités relevées en Conseil des ministres révélant que l’audit réalisé fait ressortir de graves anomalies relatives au fonctionnement du Cpmi-nfed, mais aussi, et surtout à sa gestion aux plans budgétaire, comptable et financier, Rahimy n’a pas manqué de rétablir la vérité des faits.
L’intégralité de l’intervention explicative du professeur directeur du Cpmi-nfed téléchargeable ici