Gilles Gohy au sujet de la tournée du chef de l’État : Talon n’est pas un baratineur égocentriste à la sauce « yinwè »

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Les acteurs de l’opposition au pouvoir de la Rupture trouvent impertinente la tournée nationale de Talon et parlent d’un périple de maquillage de vérité, à la quête de la popularité pour l’élection présidentielle de 2021. Face à cela, le professeur sociologue et Directeur-adjoint de Cabinet du Ministère de la Communication et de la Poste, Gilles Expédit Gohy sort et fait dans une tribune, un décryptage technique de cette tournée pour dissiper les inquiétudes et intoxications.

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« Tournée présidentielle de reddition de comptes : décryptage d’un modèle de gouvernance séduisant par la vérité et le pragmatisme ! », a titré l’Universitaire avant de démarrer son analyse.

J’ai suivi avec une attention soutenue l’innovation que constitue la tournée nationale de reddition de comptes du Président de la République. Innovation qui fit exploser au grand jour l’immense popularité de l’homme, au demeurant ! Quand bien même les Béninoises et les Béninois ne virent jamais ça auparavant, il n’y eut nulle part une quelconque note discordante quant à la ferveur et à la longueur des ovations soutenues qui jonchèrent son parcours. 

Bon Dieu ! Par quelle magie le Président Patrice TALON réussit-il (encore !) cette innovation ? 

Le décryptage qui suit nous éclairera certainement !

Par définition, un décryptage de portée maximale doit être basé sur la démarche prospective qui, grosso modo, postule la pédagogie suivante. Avec la mixtion des éléments diachroniques et synchroniques disponibles, cette démarche utilise l’analyse situationnelle (état des lieux) pour la projection appropriée dans le futur (prospective) après un relais obligatoire dans le présent. Ainsi, tenant compte du passé (l’ancien) pour apprécier le présent (l’existant), on envisage ainsi l’avenir et le développement (prospective) sur des bases saines et tangibles pour une réussite maximale. La vie étant une continuité linéaire, seule la prise en compte du passé et du présent pour gérer le futur constitue la démarche responsable appropriée. Dit plus simplement, les données historiques du passé valident toujours l’actualité agissante d’aujourd’hui pour baliser les espérances objectives ou les déconvenues potentielles de demain.

Dans sa démarche prospective parfaite (analyse situationnelle tenant compte du passé et projection dans le futur), le Président Patrice TALON a d’office toutes les données d’appréciation pour davantage développer le Bénin, au cours de son deuxième mandat présidentiel qui le réclame à bon droit. Les applaudissements fusèrent ainsi quand l’homme de vérité Patrice TALON prit, à maints endroits, l’engagement solennel de faire son mieux pour favoriser les zones défavorisées privées des nécessaires attributs de développement. La magie Patrice TALON n’est donc rien d’autre que la crédible séduction de l’homme au service du développement du Bénin. Nous y reviendrons !

La démarche de séduction du Président Patrice TALON totalement positive ne peut donc être que ravageuse de mauvaise foi et dévastatrice des négativités déversées sur sa gouvernance. Elle est parfaitement prospective ; ce qui en garantit le succès éclatant et époustouflant que nul ne conteste actuellement. Elle ennoblit les cœurs bourrés de bonne foi et rabat le caquet aux maldisants ou aux médisants qui se retrouvent gros-jeu comme devant. C’est son arme fatale contre la calomnie et la mauvaise foi de ses contempteurs les plus perfides ! Pourtant, le bel unanimisme affiché sur l’excellence de la copie « gouvernance du Président du Bénin » est si percutant et indéniable qu’il est permis de se demander si Patrice TALON est ou non un séducteur de développement ! 

Et voilà ! Le mot est encore lâché ! Séducteur – Séduction ! Voilà deux concepts importants mais aisément galvaudés à qui il faut désormais rendre justice.

Le concept « séduction », parce qu’il fait le buzz aisé et banal, est délicat et souvent malmené, à tort : même de grands intellectuels s’y embrouillent, dans leurs connaissances parcellaires ou résiduelles du concept. L’inculture mêlée de mauvaise foi fait parfois des ravages dramatiques dans des milieux insoupçonnés et empêche d’emblée d’en percevoir les positivités pour le développement individuel ou collectif. Afin d’éviter les amalgames malheureux ou douloureux toujours préjudiciables aux tiers positifs, il m’apparaît nécessaire d’élaborer un peu sur le concept de séduction, tel qu’hérité de la Doctrine, et utile à notre cause légendaire : le développement du Bénin ! 

C’est quand en 1983 je reçus en 3ème année de Sociologie-Anthropologie à l’Université Nationale du Bénin (ancêtre de nos universités nationales actuelles) le cours de Psychologie sociale dispensé par l’un de mes professeurs préférés, Dénis Amoussou-Yéyé, que l’utilité plurifonctionnelle et les collatéralités multidimensionnelles de la séduction me furent livrées avec grand éclat ! La frange du cours « Le Séducteur », dans le cadre des figures de leadership, m’a si ébloui qu’elle constitue, souvent avec heurts et bonheur, une dimension importante de mon arsenal attitudinal, à mon corps défendant ! 

Capacité de suscitation d’un quelconque sentiment agréable pour soi ou autrui, la séduction fait du séducteur un affectif, un dépendant, un assujetti, un empathique qui souffre de la souffrance de l’Autre. Il aime, veut aimer et être aimé, persuadé que le bonheur individuel procède de la félicité collective ! De bonne foi, il se dit que s’il aime sincèrement, il n’y a pas de raison que l’Autre ne finisse par l’aimer, aussi ! Et ça marche ! Ainsi, parce qu’il aime franchement, il opère des gradations dans l’aimer, sortes de manifestations qualifiées dans la prégnance de l’Autre qui perçoit avec intensité et densité la force et la chaleur de ce sentiment pour y adhérer. 

Le séducteur qui voudra s’emparer ou s’accaparer de l’objet d’amour, posséder l’entité aimée au point de l’asservir, objectivant d’office sa seule satisfaction, quel qu’en soit l’artifice, est alors le séducteur compulsif, aventurier ou aventureux, au demeurant ! Il est un Don Juan narcissique à ego surdimensionné, toujours ombrageux du manque d’attention quelconque. Son moi pantouflard le rend d’emblée grandiloquent : c’est le moi enflé, le « yinwè ». 

Proche et très ressemblant du précédent, est le séducteur baratineur, vendeur avéré de vents et d’illusions, qui ne parlera que de sa relation à vous pour vous faire rêver, dans une quête intérieure de possession sournoise. Bonimenteur né, il vous parlera, à l’envi, du panier de la ménagère par rapport au message biaisé qu’il veut transmettre, sans objectivité : il trouvera vide un panier pourtant presque rempli de ce qu’on y aura mis, simplement parce qu’il veut mystifier ou dénigrer de mauvaise foi ! 

De même, parlant de la vie supposément chère au Bénin, il dramatisera la situation à l’aune de ce qu’il veut vous soutirer ! C’est un manipulateur chevronné de consciences, dans le délire de l’égocentrisme exacerbé et délirant. Quand il dit voir le panier de la ménagère vide, c’est parce qu’il n’y a trouvé que ce que celle-ci y a acheté et non le produit de rapines et de vols divers. C’est donc du panier vertueux de la ménagère honnête et digne dont il parle avec autant d’indélicatesse !

A l’inverse, le type objectif souhaité que je perçois est le séducteur altruiste, futuriste pragmatique. 

C’est un idéaliste de conviction presque débonnaire, uniquement préoccupé par la satisfaction de l’Autre dans laquelle il se fond et se confond, escomptant en tirer sa propre satisfaction. Il ne vit que par le bien de l’Autre, de sorte que sa relation avec lui est fusionnelle, dans une incrémentation infusionnelle. C’est le séducteur altruiste opposé à l’égocentriste exaspérant ! 

Etendu au développement communautaire, au bien-être des populations, ce type perçu est le « séducteur développeur ». 

L’Autre privilégié ou objectivé est alors le village, la commune ou le pays. Contrairement aux séducteur compulsif ou baratineur, il n’est pas soucieux de sa satisfaction personnelle qu’il retrouve plutôt dans l’émotion de la liesse populaire ; la joie collective à l’aune de l’hystérie due à la jouissance comblée de tous. C’est le Président Patrice TALON, dans toute sa dimension intrinsèque ! Quand on revoit le film de la tournée présidentielle de reddition de comptes, on se surprend simplement à constater le Président Patrice TALON dans la catégorie des Révolutionnaires Messianiques : il est simplement un séducteur développeur des communautés, le pourvoyeur de bien-être collectif (sa joie) détaché de sa seule satisfaction et jaillissant comme les émanations de la lumière dans une chambre obscure ! 

Le décryptage de cette tournée révèle ainsi que son modèle de gouvernance mû par son leadership participatif (dont j’ai parlé dans une précédente parution), encourage ainsi avec une séduction totalement positive, les communautés béninoises à mieux être et à mieux vivre, en valorisant leur travail et leurs accomplissements. 

Je ne l’ai entendu nulle part s’arroger un quelconque succès personnel, mais il s’est toujours distingué en s’effaçant délibérément pour que le Peuple à qui il octroie tout le mérite, jouisse goulûment des nombreuses réalisations de la gouvernance de son premier quinquennat. 

La motivation des populations béninoises à mieux faire continûment pour le développement du Bénin est d’office au centre de ce leadership révolutionnaire du Président Patrice TALON qui accorde ainsi plus de valeur et de présence à la réalisation du mieux-être des communautés béninoises davantage responsabilisées sur les objectifs développementalistes de long terme. Ce modèle de gouvernance du Président Patrice TALON révèle d’emblée un changement de paradigme développementaliste qui fait simplement de lui un grand homme politique.

Le décryptage retient en sus que c’est parce que le Président Patrice TALON magnifie sincèrement par le respect les diverses communautés que, séduites et émerveillées, celles-ci le respectent aussi et le célèbrent avec tant de ferveur, sans hypocrisie ! A mieux considérer les choses, c’est parce que le Président Patrice TALON se respecte qu’il respecte ces communautés en leur disant toujours la vérité, ce révélé cru que peu de personnes honnêtes, courageuses et de bonne foi ont suffisamment de respect pour elles-mêmes et les communautés pour accepter l’entendre.

Le Président Patrice TALON n’est donc ni un séducteur compulsif (à la Don Juan) ni un baratineur égocentriste à la sauce « yinwè », mais plutôt un séducteur développeur des communautés, un amoureux du bonheur des populations, simplement dans un modèle de gouvernance labelisé Patrice TALON.

Menée à pas de charge dans la maestria de son management du temps et des ressources humaines de sa gouvernance, c’est donc dans la séduction totale que le Président Patrice TALON vient de terminer à Cotonou (60ème commune), la première phase de sa tournée nationale de reddition de comptes. C’était dans une salle archi comble et surchauffée du Palais des Congrès qu’il séduit encore littéralement !

De cette importante tournée dirigée par la pédagogie de la transparence dans l’humilité, la séduction du Président Patrice TALON n’a épargné aucun secteur de la vie sociale. 

Sans être exhaustifs, en voici juste quelques-uns : 

  1. Les infrastructures basiques pour une vie décente ! 

S’il est vrai que le Président Patrice TALON ne s’est jamais vanté d’en avoir initié l’occurrence au Bénin, il est tout aussi indéniable que celles réalisées au Bénin ces quatre dernières années de son modèle de gouvernance ne sont à nulle autre pareille ! 

Sauf méprise de ma part, je n’ai jamais entendu le Président Patrice TALON pérorer avoir inventé la construction des routes et des marchés au Bénin. Mais, j’affirme souverainement que c’est Lui qui en a inauguré l’excellente qualité et l’abondante quantité avec une vision d’ensemble inédite ! 

Auparavant, le pays naviguait à vue, et était à la merci, donc, au gré (ou au vent, au choix !) des financements extérieurs qui pouvaient choisir les voies qu’ils voulaient. Aujourd’hui, la gouvernance du Président Patrice TALON priorise les voies ou marchés en fonction d’une vision futuriste de développement, défaillance grave des gouvernances d’avant-Rupture. Un autre point fort est l’accent mis sur la qualité des ouvrages, leur modernité et leur totale adéquation aux aspirations profondes des communautés béninoises.

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On ne construit plus pour construire, avec fantaisies, mais avec les standards et normes internationaux requis suppléés par toutes les commodités requises : auparavant, ces considérations n’étaient point des préoccupations prises en compte avant La Rupture. La densité et la qualité des infrastructures montrent ainsi clairement que le pays ne fait plus de saupoudrage ni de clientélisme. Ce constat montre qu’il a amorcé réellement son développement, sur une rampe de lancement qui ne pourra qu’à terme le propulser sur l’orbite des grandes Nations. Avec ce retentissant succès seulement en cinq ans, si ce rythme de La Rupture est maintenu, le Bénin rattrapera en peu de temps les six décennies perdues.

Les populations unanimement enthousiasmées ont ainsi chaudement ovationné leur Président bienfaiteur, spécialement à travers le Projet Asphaltage dont on ne dit que grand bien ! Elles espèrent ainsi que sa deuxième phase soit prioritairement orientée vers les capitales des douze départements, afin de les doter de tous les attributs y afférents. Cela va insuffler un nouveau dynamisme à la décentralisation en constant renforcement démocratique au Bénin.

  1. Le premier quinquennat du Président Patrice TALON est donc celui de la quantité et de la qualité, aussi dans le domaine infrastructurel des routes et des marchés modernes bien réalisés en quatre ans, avec des avantages comparatifs certains ! Quel gouvernement fit jamais autant au Bénin depuis l’Indépendance en 1960 ? Je n’en connais pas !
  2. Qu’il vous souvienne de l’état de délabrement total (et ce pendant des décennies !) dans lequel se trouvait, par exemple, un des quartiers-phares de Cotonou – La Haie Vive – où loge pourtant un ancien Président de la République. Actuellement, presque que toutes les rues de ce quartier n’ont-elles pas été asphaltées sous La Rupture, au grand bonheur des riverains ?

J’ai ainsi retenu que les personnes de bonne foi l’ont compris, dans la séduction de la pédagogie du Président Patrice TALON qui, je le répète, a totalement séduit les populations, dans tous les domaines ! Nul n’a encore jamais fait autant en 04 ans ! 

  1. Avec la grande humilité qui amena nécessairement la séduction, le Président Patrice TALON fait aussi le point du secteur électrique : tout le monde peut aisément comparer la Centrale Maria Gléta 1 sous la gouvernance passée à l’autre, Maria Gléta 2, sous la gouvernance actuelle de Président Patrice TALON ! Des localités du Bénin dont sont originaires de nombreux grands hommes politiques ont désormais accès au goudron et à l’énergie électrique, grâce à cette gouvernance du Président Patrice TALON qui agit, lui ! Comme le dirait l’Autre : « …Il n’y a pas match ! » 

Mais, attention ! Cerise sur le gâteau, Maria Gléta 3 est déjà allègrement en route avec 140 mégawatts. La vision futuriste qui gouverne les actions gouvernementales sous La Rupture est d’assurer l’autosuffisance en énergie dans les deux ou trois ans à venir tout en assurant un mix-énergie. Quelle merveille !

  1. S’agissant de l’eau potable aux populations, sans tintamarres intempestifs ni borborygmes outranciers, le Président Patrice TALON a montré ce que la bonne volonté dans l’action peut permettre de réaliser de grandiose ! Tombe alors brutalement l’interrogation suivante : « A quel niveau de développement serait le Bénin aujourd’hui si ce qu’a réalisé la gouvernance sous Président Patrice TALON fut fait, ne serait-ce que depuis trente (30) ans ? »
  2. Le clou de la séduction du modèle de gouvernance du Président Patrice TALON a été de montrer que la satisfaction unique de l’homme réside dans son succès à générer une dynamique née pour régner pendant encore au moins vingt (20 ans) : le Système Patrice TALON ! Le Système de la Renaissance du Bénin vient ainsi de rentrer dans l’Histoire des communautés du Bénin et du Monde ! 

On retient ainsi ce qu’une gouvernance sérieuse peut faire des finances publiques (impôts, notamment) en cinq ans ! Le Système Patrice TALON qui va se densifier, apparaît d’emblée comme la clé du développement du Bénin, la boussole de l’émancipation des peuples africains. 

  1. Une pareille dynamique basée sur la vérité permet davantage de comprendre certaines sentences lapidaires galvanisées ou sorties à dessein de leurs contextes originels. Sans être exhaustif, en voici deux morceaux choisis : 
  1. Sur le serrage de la ceinture

Il s’agissait simplement d’une métaphore que le Président Patrice TALON utilisa à bon droit pour annoncer une situation à vivre ! 

De quelle ceinture s’agit-il réellement ? 

Il est simplement question de la nécessité pour le Béninois tous sexes confondus, de cesser de vivre au-dessus de ses moyens ; de réduire le train de vie prévaricateur qu’il utilisait avant-Rupture, qui l’usait et dont il abusait !

Ne pas vivre au-dessus de ses moyens en volant dans l’entretien de la corruption est la simple compréhension citoyenne qu’il faut en avoir ! Serrer la ceinture, c’est vivre dignement ! C’est sonner le glas de l’apologie de la corruption ! Cette dynamique ébranle ainsi la conception du repas mérité, du salaire gagné à la sueur du labeur : elle est simplement révolutionnaire dans une arène récente de pagaille et manifeste d’office le Vrai Changement !

Le Bénin Révélé est donc le Bénin positivement Changé ! C’est le Bénin ramené à ses valeurs séculaires de noblesse et de dignité. On y suit et on y poursuit l’allocation des ressources publiques (financières et autres) qui ne profitent plus exclusivement à ceux qui ont le pouvoir ou peuvent y accéder d’en user mais à toute la population qui a le devoir de s’en prévaloir. C’est ça la vraie prospérité partagée qui n’a pas besoin de clientélisme pour s’opérationnaliser ! C’est le credo du Béninois de type nouveau prôné par le Président Patrice TALON ! 

Je demeure perplexe et attristé quand j’entends des politiciens dire que le Bénin des gouvernances passées qui vivaient de rapines et de prévarications comme support de dynamique sociale devrait être maintenu ! Vestige dérisoire d’un passé révolu ou survivance des vicieuses coutumes, la dilapidation des ressources publiques relève désormais du passé dans le modèle de gouvernance du Système Patrice Talon !

  1. Le panier de la ménagère 

Il y a depuis un moment dans mon pays une vilaine chanson qu’on entend abusivement, bien entendu : celle concernant le supposé panier vide de la ménagère ! 

De quel panier supposé vide parle-t-on et quelles sont ces ménagères à paniers vides ? Et si panier vide il y aurait, qu’est-ce qui manque à ces paniers supposés vides ? 

Le panier de la ménagère doit ainsi être compris comme tout ce dont dispose une ménagère pour nourrir ou faire nourrir son ménage nucléaire (père-mère-enfants) ou élargi (père-mère-enfants-apparentés et/ou autres). Il symbolise la capacité du ménage à s’assumer dignement, c’est-à-dire à compter sur ses propres forces, ses propres ressources pour faire de bons citoyens, des ouvriers du développement ! Auparavant grenier de divers recels et rapines, ce panier est désormais ce qu’il doit être : une ancienne auberge espagnole (où on y trouvait que ce que l’on y avait amené !)

On retiendra simplement ceci :

  • Le panier « vide » actuellement est celui auparavant bourré de victuailles volées nées de recels de denrées délictueuses. 
  • Ce qui manque désormais dans ce panier « vide » est tout bonnement les choses auparavant volées et qui sont maintenant absentes : le panier de la ménagère béninoise, davantage vertueux, est donc ce qu’il doit être pour une vie socioéconomique durable dans un environnement social sécure ! Le panier de la ménagère normale est simplement ce qu’il devrait être : celui de l’épouse du mari normal, celui-là qui vit de son labeur justement rétribué ! Ce panier n’a donc jamais été vide au Bénin ! 
  • Il est nécessaire de retenir définitivement que le vécu du panier de la ménagère n’a jamais été uniformément distribué dans les ménages béninois : ceux qui vivaient sans les saupoudrages des vols et de la corruption vivent même mieux actuellement sous La Rupture. En effet, s’ils ne sont pas stationnaires (donc, pas dégradés), leurs revenus se sont même justement améliorés à l’aune de la rémunération correcte des produits de leurs activités économiques !
  • La péroraison du panier supposément vide de la ménagère béninoise crée malheureusement une rhétorique paradoxale, sournoise et biaisée car source de nombreuses manipulations. L’une de celles-ci vise ainsi à faire croire faussement que des ménagères se plaindraient de leurs paniers supposés vides, du fait de La Rupture. Quel grossier mensonge ! Il n’en est strictement rien !

La tournée présidentielle de reddition de comptes a montré de fort belle manière que toutes les femmes des 60 communes parcourues réclament vigoureusement au Président Patrice TALON un second mandat. 

A ma connaissance, les Béninoises ne sont pas sadomasochistes au point de réclamer un second mandat constitutionnel à un Président dont la gouvernance est erronément pointée comme sadique ou tortionnaire ! Elles sont plutôt suffisamment vigilantes pour distribuer tous azimuts des cartons rouges à tous les oiseaux de mauvais augure dénigreurs de cette gouvernance ! La chanson du panier vide de la ménagère est donc simplement tendancieuse et doit être rapidement dépassée !

Qu’est-ce qui peut arrêter un si bel augure de développement massivement soutenu par la liesse populaire au Bénin ? Absolument rien ! Inébranlable, la dynamique du Système Patrice Talon est irréversible ! 

C’est ce que J’ai encore pensé !

Professeur Gilles Expédit GOHY. 

Sociologue – Statisticien Démographe et Politologue.

Maître de Conférences en Sociologie du Développement.

Directeur-adjoint de Cabinet du Ministère de la Communication et de la Poste.

Auteur du livre « Education et Gouvernance Politiques au Bénin du Danxômè à l’ère démocratique », en vente à la librairie Notre Dame de Cotonou et aux Editions L’Harmattan à Paris.

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