Éducation/ Situation des moniteurs : Ladékan apporte des précisions aux députés
La ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Ladékan Yayi, représentant le gouvernement était invitée à se prononcer au parlement sur la situation professionnelle des enseignants du secondaire, fonctionnaire de l’Etat employés comme moniteurs dans les universités nationales du Bénin. L’objectif de cette question est d’obliger le gouvernement a apporté des clarifications aux députés sur les dispositions en cours pour la régularisation de la situation des enseignants concernés, informe l’ABP.La représentation nationale a voulu savoir entre autres, ce qui justifie le refus du ministère de l’Enseignement supérieur de régulariser la situation desdits enseignants vu que la loi 2015-18 du 1er septembre 2017 portant Statut général de la fonction publique l’autorise dans une proportion de 30 pour cent, et comment expliquer le fait que dans la définition des profils à recruter, le ministère de l’Enseignement supérieur n’ait pas pris en compte les fonctionnaires d’Etat du secondaire titulaires du doctorat dont les profils ont déjà reçu un avis favorable du conseil scientifique.
Dans sa réponse, la ministre de l’Enseignement supérieur, Eléonore Ladékan Yayi est revenue sur le processus conduisant au recrutement des moniteurs dans les universités nationales du Bénin avant de rappeler que les moniteurs sont des ressources humaines n’ayant pas de statut formel à l’université, mais qui aident ou assistent les enseignants du supérieur dans les travaux pratiques, l’encadrement des étudiants, la correction des copies et autres.
Dans le cas d’espèce, souligne-t-elle, il s’agit des enseignants du secondaire, fonctionnaires de l’Etat titulaire d’un Doctorat. Pour cette catégorie de personnel, précise le ministre, il devrait bénéficier en amont d’une autorisation de mise en formation selon le plan de formation du ministère et d’une attestation ou certificat de retour de stage pour constituer un dossier de changement de corps à soumettre à l’étude du ministère en charge du travail et de la fonction publique pour se retrouver dans le corps des assistants. « Mais à ce jour, lorsque nous regardons ce qui se passe dans nos universités, effectivement leur nombre n’est même pas précis puisque parfois cela se passe et échappe même au contrôle de certains responsables au niveau des universités encore moins du ministère », a expliqué Eléonore Ladékan Yayi, avant de rassurer que le ministère ne se refuse pas de s’occuper de cette catégorie de personnes qui aident les universités, mais accompagne le processus selon les priorités de l’Etat et fait en sorte que les actions des uns et des autres soient présentes pour donner des résultats qui impactent bien l’ensemble de la communauté.
Eléonore Ladikan Yayi a par ailleurs, donné des clarifications sur la procédure de recrutement des assistants au profit des universités du Bénin, et éclairé également les députés de la huitième législature sur d’autres questions suscitées par la réponse du gouvernement.