CEDEAO/58e session ordinaire : Coronavirus, monnaie unique et situation sécuritaire au menu
La 58ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est tenue ce samedi 23 janvier 2021 par visioconférence.
C’est sous la présidence du Chef de l’Etat ghanéen, que cette session aura à examiner plusieurs points inscrits à l’ordre du jour dont, entre autres, la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19, la question de la monnaie unique de la CEDEAO, la situation sécuritaire, ou encore la transition politique au Mali et la tenue des élections dans plusieurs pays membres de l’Organisation.
Le Président du Ghana Nana Akufo-Addo, lors de l’ouverture de la session a rappelé que l’année 2020 a été difficile du fait des conséquences négatives de la Covid-19 sur tous les secteurs de la vie socioéconomique. Il a également a insisté sur la nécessité de renforcer l’unité et la solidarité au sein des pays membres de l’Organisation communautaire.
Le Chef de l’Etat ghanéen a ensuite salué les efforts remarquables que les pays membres de la CEDEAO ont consentis dans la lutte contre cette pandémie et dans la mise en œuvre des différents protocoles
Il a également fait savoir que les perspectives économiques s’annoncent meilleures en 2021 en dépit du péril terroriste qui plane sur certains pays de la Communauté, mais dont la mise en œuvre du plan de réponse adopté par la CEDEAO en fin 2019 permettra de juguler, note l’agence nigérienne de presse.
Il s’est surtout réjoui du fait que toutes les Institutions de la CEDEAO fonctionnent normalement et continueront à œuvrer pour la paix, la sécurité et le développement.
Les représentants de l’Union Africaine (Ismael Chergui), de l’ONU (Mohamed Ibn Chambas) ont tour à tour pris la parole pour non seulement saluer la parfaite collaboration entre leurs Institutions et la CEDEAO, mais aussi pour rassurer de leur volonté à travailler ensemble pour faire face à tous les défis qui entravent le développement des pays membres de la CEDEAO.