Les familles sont venues se recueillir devant les dix nouveaux corps exhumés d’une fosse commune à Tarhuna, informe africanews. Cette ville était encore occupée par les forces de Khalifa Haftar en juin dernier.
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« C’est le sang des martyrs qui a coulé. Ces morts ont été enlevés à leurs foyers. Ces femmes ne demandaient rien. Elles n’avaient aucune affiliation politique », s’insurge Abdul Naama, président de la Ligue de la jeunesse de Tarhuna.
Pour rappel, plus de 120 corps, dont ceux de femmes et d’enfants, ont été exhumés depuis que les combattants de Khalifa Haftar ont été chassés de Tarhuna par les forces du gouvernement d’accord national. Selon l’ONG, Human Rights Watch (HRW), plus de 300 personnes auraient été enlevées dans cette ville.
