Les manifestations officielles de l’édition 2021 de la journée mondiale de la culture africaine (JMCA) se déroulent depuis ce vendredi à Cotonou. La cérémonie de lancement a eu lieu sur l’esplanade intérieure du stade de l’amitié en présence des délégations venues de plusieurs pays du continent et des invités de marque.
- Advertisement -
L’évènement se déroule autour du thème « Culture et développement, solidarité du vivre ensemble ». En effet, sur proposition du président-fondateur de l’ONG RAPEC (Réseau africain des entrepreneurs et promoteurs culturels), la JMCA a été retenue comme une des recommandations fortes issues du premier Congrès Panafricain organisé les 17 & 18 novembre 2011 à Lomé au Togo.
Ce réseau a choisi le 24 janvier pour la commémorer, en référence à la date du 24 janvier 2006, date à laquelle a été adoptée la Charte de la Renaissance de la Culture Africaine par les chefs d’Etat et de gouvernements de l’Union Africaine, lors de la 6ème session ordinaire de la conférence de Khartoum au Soudan.
Le Bénin a donc postulé et obtenu la célébration cette année. L’organisation et la mobilisation ont été confiées à Majesté Togbui Akatsi II Djidjilévo, roi de Comé qui est même temps, secrétaire général de l’organisation des Rois et Reines d’Afrique. Dans son discours au lancement ce vendredi, le souverain de Comé a tenu à dire sa reconnaissance au fonds des arts et de la culture (Fac) notamment à son directeur général Gilbert Déou Malé, sans qui la JMCA n’aurait lieu.
En procédant à l’ouverture de la JMCA 2021 au nom du ministre de la culture, le Dfac a expliqué que cet évènement cadre bien avec la vision du président Patrice Talon qui est de donner une visibilité à l’identité culturelle du pays. « C’est pour cela que le Ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts accompagne toujours tous les évènements qui assurent la visibilité de notre culture, tant à intérieur qu’à l’extérieur », a-t-il fait savoir.
Gilbert Déou Malé a pour finir souhaité que pour la prochaine édition de la JMCA, le Ministère du Tourisme, des Arts et de la Culture soit impliqué dans l’organisation. Cela permettra de corriger les dysfonctionnements observés.
