Lutte contre la corruption et l’impunité au Bénin: 23 acteurs politiques UP, 6 BR jetés en prison

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• Liste des 30 soutiens du pouvoir en prison ces 3 derniers mois

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• Sous Talon, la lutte n’est pas orientée contre l’opposition

Il avait bâti son discours de campagne en 2016 sur une lutte implacable contre la corruption et les mauvaises pratiques qui handicapent le développement du Bénin. Et une fois assis dans le siège du pouvoir présidentiel, il n’a pas trahi ses engagements sur la base desquels le peuple souverain l’a porté à la tête du pays.

Le Président de la République, Patrice Talon, a démontré tout au long de son premier quinquennat, sa détermination à enrayer la corruption dans toutes les sphères de la vie publique. Avec l’esprit d’ouverture du parlement, la production législative a servi de boussole à la matérialisation de cette volonté politique affichée. La création de la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme (Criet) en est une preuve palpable. Les différentes affaires de corruption, de rétro-commissions et autres délits de malversations régulièrement traitées devant les tribunaux assorties de condamnation sont des actes qui montrent à suffisance que l’administration Talon est déterminée à lutter contre la corruption sous toutes ses formes et ce, sans aucune considération partisane ni coloration politique. La preuve, sur les dix dernières semaines, soit entre les mois de décembre 2020 et la première quinzaine du mois de février 2021, trente (30) acteurs politiques majeurs appartenant à la mouvance présidentielle ont été jetés en prison en raison de leur implication dans des affaires de corruption et autres actes délictueux. Dans les détails, sur les 30 acteurs politiques, 23 sont du parti Union Progressiste (UP), six (6) sont du parti Bloc Républicain (BR) et un (1) est une figure influente d’un mouvement politique soutenant le régime de la Rupture. En parcourant cette liste de nouveaux prisonniers (voir en bas d’article), l’on se rend bien compte que la lutte implacable déclenchée contre l’impunité n’épargne personne. Le Président de la République, Patrice Talon a mis fin à l’époque où régnait une classe d’intouchables du fait de leur appartenance à la mouvance présidentielle. En moins de trois mois, des caciques et soutiens du pouvoir sont jetés en cascade en prison. Le gouvernement de la Rupture ne protège pas les  »délinquants à col blanc ». Le poste politique occupé ne confère plus aucune immunité tacite. Sur la liste des 30 acteurs de la mouvance emprisonnés, il y a un ancien député, des anciens maires et autres dignitaires du pouvoir. En conflit avec la loi, l’administration Talon n’a pas hésité à les livrer aux juridictions ou, à tout le moins, n’a rien tenté pour faire obstruction à la procédure pénale. Aussi, faut-il, le rappeler, à titre comparatif, ce nombre (30) d’acteurs politiques de la mouvance emprisonnés entre décembre 2020 et mi-février 2021 dépasse le nombre d’acteurs politiques de l’opposition en prison depuis 2016 pour les affaires louches. Avec ce bilan d’acteurs politiques majeurs de la mouvance emprisonnés, il faut définitivement se convaincre de ce que la lutte contre l’impunité n’épargne personne. Cette liste des 30 ne concerne que les communes de Cotonou, d’Abomey-Calavi et de Sô-ava et prend juste en compte les dix dernières semaines. L’extension de ce bilan sur d’autres communes (votre rédaction y travaille déjà) fera grimper à coup sûr ce chiffre de 30 acteurs politiques majeurs de la mouvance emprisonnés. In fine, entre décembre 2020 et mi-février 2021, les faits parlent et plaident pour la bonne foi du Président de la République, Patrice Talon. Il n’y a plus aucun doute à se faire sur l’impartialité du Chef de l’État dans sa lutte contre l’impunité et la corruption. Si des élus en fonction, d’anciens élus et autres militants des deux grands partis politiques de la mouvance sont jetés en prison parce qu’étant en conflit avec la loi, alors les citoyens peuvent se convaincre que le Président de la République, Patrice Talon n’est dans aucun acharnement politique contre les opposants. Il s’agit d’une lutte implacable pour instaurer une salubrité publique dans la gestion des affaires du pays.

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Noms et prénoms des 30 politiciens emprisonnés (Liste des élus UP et BR en prison)

 
Les élus UP

Bada Georges (UP), Ex-maire
Adimi Victor (UP), Ex 1er adjoint au maire
Hounsou Bernard (UP), Ex- CA Abomey-Calavi
Honfo Julien (UP), Ex deuxième adjoint au maire.

Houngue Appolinaire (UP), CA Akassato

Hounyeva Patrice (UP), CA Hêvié Gbégnon

Pierre (UP), Ex CA Togba

Lantonkpode Daniel (UP)
Kinsiklounon Sébastien, (UP), Secrétaire général de la mairie d’Abomey-Calavi
Dossou-Yovo Ferdinand, (UP), Directeur des affaires juridiques à la mairie d’Abomey-Calavi
Houngue Gélase, (UP), le directeur de l’aménagement et de l’urbanisme à la mairie d’Abomey-Calavi

Zannou Fatiou, (UP)

Vyerra Alfred, (UP)
Kohinto Simon, (UP)
Zanmenou Bernard, (UP)
Kpohinto Zoungnon Zossou Ganviéhouétien Alimatou
Hounmavo Désiré (UP), ancien cadre de la mairie d’Abomey-Calavi

Zounfa Zachée, (UP)

Kossou Gbeto Briac, géomètre
Kinsiclounon Roger
Bouraïma Seïbou
Koessi Govor (UP)
Hounkpè Avocè
Les élus BR

Hounsou-Guèdè Patrice (BR), Ex- maire

Dossa Sokènou (BR), chef de village Kpaffé

Hounssa Tidjani Amadou (BR), chef de village de Kpoviékomè

Adadégbé Amos (BR) chef de village de Sakomè

Hounguè Jean-Baptiste (BR), chargé de mission à la présidence de la République

Kakaï Glèlè Rodrigue (BR), ex agent du port/service unité de passation des marchés publics

Membre d’un mouvement politique

Béhanzin Frédéric (Jeunes Patriotes)

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