Assassinats programmés de personnalités et menaces sur la paix : Madougou alliée du terrorisme en politique ?

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De lourdes sanctions attendues contre les coupables à la CRIET

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En cette veille de l’élection présidentielle du 11 avril, des actes attentatoires à la paix visant à bloquer le processus électoral seraient en préparation. Il s’agirait d’une série de meurtres à perpétrer aux fins de semer la terreur dans les rangs des populations. C’est en substance ce qui ressort de la déclaration faite ce 4 mars 2021 par le Procureur spécial de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme ( Criet).

À en croire le Procureur spécial, Reckya Madougou, mise aux arrêts la veille est gravement mise en cause dans une procédure d’enquête ouverte contre les sieurs Mama Touré, colonel de l’ex-gendarmerie à la retraite et Georges Sacca. Dame Reckya Madougou serait l’instigatrice d’un plan d’assassinat de personnalités aux fins de créer une terreur de grande ampleur.

Selon le Procureur spécial de la Criet, les deux mis en cause dans une procédure d’enquête ont cité Reckya Madougou comme celle qui a envoyé l’argent représentant la contrepartie des actes d’assassinat. « Le but de ces manœuvres est de provoquer la terreur, le chaos et de parvenir ainsi à faire suspendre le processus électoral en cours », a déclaré le Procureur spécial de la Criet. Pour rappel, Reckya Madougou est la candidate du parti d’opposition Les Democrates au scrutin présidentiel du 11 avril prochain. Elle avait été recalée pour défaut de parrainage.

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Des accusations graves, des sanctions attendues

Ainsi que l’on peut le remarquer, les faits exposés par le Procureur spécial de la Criet sont d’une gravité extrême et méritent une sanction exemplaire. Car, les aveux des mis en cause permettent aujourd’hui d’affirmer que les commanditaires étaient réellement prêts à passer à l’acte.

Rien ne vaut la vie. Il est donc inadmissible que certains citoyens disqualifiés de la course de l’élection présidentielle puissent projeter d’assassiner des Béninois et de semer la terreur dans le pays. Le Bénin a besoin de consolider la paix. Les actes de violence politique ne sont pas tolérables. L’élection présidentielle de 2021 n’est pas la première dans l’histoire du Bénin.

Par le passé, d’autres candidats, pour diverses raisons, ont été bien recalés sur la base des textes. Mais jamais, l’idée diabolique de tuer n’a été envisagée pour chercher à déstabiliser le pays. Même au plus fort du KO hypothétique de 2011, le perdant, tout en soutenant que sa victoire lui a été volée, n’est pas allé plus loin que cela, et n’a même pas daigné appeler ses militants à investir les rues. Au contraire, il les avait appelés au calme.

Quoi qu’il en soit, les instigateurs et les auteurs de ces actes projetés sont de vrais criminels. Dans une démocratie, les litiges se règlent devant les tribunaux. Les parties opposées ont l’obligation de se plier aux décisions des juridictions. Les candidats recalés conformément à la loi n’ont donc pas à s’en prendre aux Béninois et à chercher à déstabiliser le pays. De lourdes sanctions devront s’appliquer à ceux qui sont impliquées dans ce dossier d’assassinats programmés et d’actes de terreur.

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