Gestion des déchets solides ménagers à Cotonou et environs: la Sgds-Gn entre démission et amateurisme !

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Annoncée à grand renfort médiatique pour être une solution efficace pour un environnement sain et une meilleure gestion des déchets solides ménagers dans le Grand Nokoué, la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité Urbaine du Grand Nokoué (SGDS-GN SA) est devenue un cauchemar pour les populations des cinq communes de cette zone (Cotonou, Abomey -Calavi, Sèmè Kpodji , Ouidah et Porto-Novo). Les populations des villes concernées sont obligées d’entasser chez eux pendant plusieurs semaines les déchets solides ménagers. Au fil des jours, la situation loin de s’améliorer a empiré.

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C’est désormais clair dans la tête des populations, le directeur de la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité Urbaine du Grand Nokoué (SGDS-GN SA), Valery Lawson fait preuve non seulement de légèreté, mais aussi d’un amateurisme indescriptible depuis sa nomination à la tête de cette société. Loin de résoudre les problèmes de salubrité, la SGDS-GN SA constitue la source d’insalubrité dans les 5 communes où elle est chargée de faire régner la salubrité. Même si, sur certains plateaux de télévision et dans les colonnes de certains journaux, Valery Lawson renvoie la balle dans le camp des agents pré-collecteurs, il n’en demeure pas moins que ce dernier manque de leadership pour assumer ses fonctions. Le triste constat que font les populations est que dans les médias, l’opération se déroule merveilleusement bien, tandis que sur le terrain, les cinq villes dont la structure assure la propreté végètent dans une insalubrité. Comment comprendre que bien que le gouvernement ait joué sa partition en mettant à la disposition des 69 Petites et Moyennes Entreprises de pré-collecte des déchets solides ménagers des moyens roulants, on continue d’observer un grand dysfonctionnement au niveau de ces entreprises. On se demande alors sur quelle base les 69 PME ont été recrutées et quel est leur cahier de charges ? En attendant de trouver des réponses à ces questions, les populations continuent de vivre avec les déchets solides ménagers qui semblent prendre la forme d’une montagne devant certaines maisons et même dans certaines rues. Une situation qui va sans doute créer des problèmes sanitaires à quelques jours du démarrage de la saison pluvieuse.

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Les populations donnent un carton rouge à Valery Lawson

De Ouidah à Porto-Novo en passant par Abomey-Calavi, Cotonou et Sèmè-Podji, la SGDS-GN SA est une structure qui ne remplit pas son cahier de charges. Ange, un habitant de Sèdègbé, une localité d’Abomey-Calavi affirme : « Chez nous depuis l’avènement de cette structure, la collecte des ordures se fait de façon mensuelle et lorsque votre bac à ordures n’est pas au dehors et les agents de pré-collecte passent, vous êtes obligés d’attendre le mois suivant avant de vous débarrasser des déchets». À Cotonou, dans certains quartiers comme la Haie-Vive, Les Cocotiers, le problème des agents de pré-collecte ne se pose pas. Par contre à Akpakpa, le ramassage des ordures se fait mensuellement ou par quinzaine lorsqu’on a un peu de chance, affirme Carlos, un habitant de Suru-Léré.

SWEDD
1 commentaire
  1. SERGE BATA dit

    Un service d’une nullité inqualifiable. Passer en plein Cotonou, dans le zone de sainte Cécile pour voir les tas d’ordures. Vraiment dommage qu’il y aura un tjrs de ces hommes pour détruire les si belles reformes

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