Le chef de l’agence du centre national de sécurité routière du département du Mono, Raymond Attin a, dans un entretien exclusif accordé ce jeudi à l’Agence Bénin Presse, indiqué que le Mono a enregistré au cours de l’année 2020 au moins deux cent dix-huit (218) cas d’accidents de la voie publique.
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Les statistiques des accidents de route au titre de l’année 2020 dans le département du Mono, à en croire le chef de l’agence du Centre national de sécurité routière, Raymond Attin, ne sont pas reluisantes. Selon lui, pendant qu’on attend la réduction des accidents, on constate malheureusement, indique-t-il, que les accidents de circulation se multiplient. Ainsi, précise le chef du CNSR Lokossa, « en 2020 près de 218 cas d’accidents ont été enregistrés dans le Mono soit une moyenne de 19 accidents par mois ».
Les localités les plus touchées sont celles de Lokossa avec 41 cas d’accidents, Comè qui arrache la deuxième place avec 33 cas d’accidents est suivie d’Agoué avec 32 cas. Ces statistiques, selon Raymond Attin, interpellent chaque usager de la route et en particulier les responsables à tous les niveaux. Les cas d’accidents qui se produisent dans le Mono, a-t-il souligné, « sont souvent dus à la traversée imprudente de la voie par les piétons, l’excès de vitesse, parfois la conduite en état d’ivresse, l’usage du téléphone au volant puis les mauvais dépassements ».
« Nous pouvons changer la tendance si nous prenons conscience que les accidents de la route sont aujourd’hui question de développement » a laissé entendre le chef du CNSR Lokossa.
Pour lui, en cas d’accident de la route, les familles sont non seulement touchées financièrement et physiquement, mais elles le sont également psychologiquement puisque, nuance-t-il, « celui qui fait un accident grave avec des séquelles se retrouve à l’hôpital, mais s’il s’agit d’un accident mortel, voire corporel, ça engendre des frais à la famille ».
Pour que le souhait de la réduction des accidents de la voie publique soit effectif dans le département du Mono, Raymond Attin a invité les chefs de villages et quartiers de ville avec leurs conseillers, les maires et les conseils communaux à prendre conscience de l’accidentologie de la localité. Les éléments de la police républicaine jouant également un rôle important dans la sécurité routière, le chef du CNSR a exprimé à leur égard sa reconnaissance pour le travail et l’effort de promptitude fait dans la mise à disposition du centre, des statistiques mensuelles des accidents de la voie publique.
