Prison civile d’Akpro-Missérété: limogeage de 3 officiers pour faute lourde
Plus rien ne se passe comme avant dans l’administration pénitentiaire au Bénin. Le moindre faux pas constaté dans les rangs des hommes en charge de la gestion des maisons d’arrêt et des prisons est systématiquement sanctionné sans ménagement. Trois agents en poste à la prison civile d’Akpro Missérété l’auront appris à leurs dépens.
Selon nos sources, ils sont au nombre de trois, ces hommes en uniforme qui ont été sanctionnés ces dernières heures pour faute lourde. Il s’agit du Régisseur de la prison civile d’Akpro Missérété, du Gardien-Chef de la prison civile d’Akpro Missérété et enfin du sieur Lassissi, Chef de Brigade de la prison civile d’Akpro Missérété.
Nos sources informent que les trois agents ont été relevés de leurs fonctions. Toujours selon nos sources, le désormais ex-régisseur de la prison civile d’Akpro Missérété a été affecté dans le département du Zou par sa hiérarchie qui a d’ailleurs pris cette décision de limogeage à valeur de sanction administrative.
Quant aux Chef de Brigade et régisseur, leur destination n’est pas connue des sources contactées par votre rédaction. Si pour l’heure, aucune raison officielle n’a été évoquée pour justifier ce limogeage en cascade à la prison civile d’Akpro Missérété, certaines voix officieuses établissent un lien avec l’affaire Madougou.
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À en croire certaines informations qui restent à être confirmées, le Régisseur et ses deux collègues limogés auraient fait preuve de légèreté dans l’application des mesures de détention de dame Reckya Madougou, déposée à la prison civile d’Akpro Missérété le vendredi 5 mars 2021.
Elle est poursuivie par le parquet de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet) pour des faits d’associations de malfaiteurs et de terrorisme.
Des officiers félons, indignes et corrompus. Plutôt dignes d’une milice privée que d’une armée.
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