Pétition pour demander l’arrêt du processus électoral: exilés béninois, ‘‘dépités français’’ au dîner de la honte coloniale

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Alors que le processus électoral suit son cours, avec dans une semaine le lancement de la campagne électorale, un ensemble d’élus et observateurs du Bénin et de la France demandent à la communauté internationale de « mettre les autorités béninoises devant leurs responsabilités » en exigeant en huit (8) points, le rétablissement de la démocratie avant la présidentielle de 2021.

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Les signataires estiment qu’un durcissement sans précédent de la répression s’exerce à l’égard de la société civile, des défenseurs des droits humains, des militants politiques et journalistes. Le Président Talon, à leurs dires, « tient le pays d’une main de fer, réprimant toutes les voix critiques, dans le sang, la sueur et les larmes ». Ce commentaire sur le Bénin est l’œuvre d’un ensemble d’élus et observateurs du Bénin et d’ailleurs trié sur le volet. Parmi eux, figure en bonne place Reckya Madougou, gardée en prison pour terrorisme et d’autres personnalités qui ont fui du pays pour se soustraire à la justice. En clair, cette poignée d’observateurs trouve que la démocratie est empoisonnée et confinée, raison pour laquelle elle interpelle la communauté internationale.
À l’analyse et au regard du processus électoral qui se déroule dans un climat apaisé, on peut affirmer sans risque de se tromper qu’il y a une campagne de sabotage et de dénigrement de ce processus électoral apprécié par les acteurs politiques et même ceux de la société civile. Signer une pétition pour dénoncer ce qu’ils appellent démocratie emprisonnée participe et confirme également le complot contre le Bénin et la tentative de déstabilisation du pays, un des griefs portés contre l’activiste Reckya Madougou par la justice béninoise.

SWEDD

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