Faux débat sur la fin de mandat de Talon et heurts dans certaines villes au Bénin: des politiciens vandales à l’œuvre avec l’arme de la manipulation

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La tentative de déstabilisation de l’État béninois est devenue un pari hideux que tentent de gagner certains acteurs politiques en cette période électorale. Cette fois-ci, c’est le débat lié à la fin du mandat du président de la République, Patrice Talon qui sert la cause des auteurs des appels incessants à la violence. Dans un déni du droit et excellant dans une négation des réformes politiques sous-tendues par des textes juridiques, certains acteurs politiques s’accrochent à la constitution non modifiée du 11 décembre 1990. Or, cette constitution a été modifiée en novembre 2019 par voie parlementaire et a induit des effets sur la durée des mandats des élus, l’organisation des élections générales, etc. Le principe de l’alignement des mandats du président de République, des députés et des maires étant acquis, le débat sur le rallongement des mandats paraît un faux débat. Les maires élus en 2020 feront 6 ans au lieu de 5 ans comme d’habitude. Les députés qui seront élus en 2023 feront 3 ans au lieu de 4 ans comme d’habitude. Ces mesures consignées dans la constitution révisée visent à faire de 2026 l’année électorale où les élections générales seront organisées avec des décalages de mois bien précis. C’est dans ce contexte que la date d’entrée en fonction du futur Président de la République a été décalée de 45 jours. La date coutumière du 6 avril est devenue caduque. Induit par des réformes légales, le décalage de la fin du mandat du président de la République ne devrait donc pas être brandi pour semer le chaos au Bénin. À tout point de vue, les acteurs politiques qui veulent déstabiliser le pays se servent de ce décalage pour manipuler les populations. Mais les populations doivent savoir qu’elles n’ont aucun intérêt à se comporter comme des vandales et des personnes non civilisées. La vigilance doit être la quête des populations. Elles doivent se démarquer des visées macabres des acteurs politiques qui cherchent à brûler le pays sous le faux prétexte d’un rallongement du mandat du président de la République. L’extension de la durée des mandats dans un cadre juridique n’est pas l’apanage du Bénin. Le Bénin doit rester debout. Le pays ne doit pas être brûlé parce que quelques groupuscules manipulent les foules. Les conséquences fâcheuses enregistrées dans certains pays doivent suffisamment éduquer le peuple. Quand ça dégénère, les commanditaires ne sont pas les payeurs. Seules les populations payent le lourd tribut. Les heurts de ces derniers jours commandités par des politiciens à la solde de réseaux insoupçonnés doivent ainsi d’arrêter pour que le Bénin poursuive sa marche vers le développement dans la paix.

SWEDD

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