Reçu ce matin sur RFI: Patrice Talon parle de la présidentielle et des arrestations

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Reçu ce matin sur RFI, après sa brillante élection pour un nouveau mandat, Patrice Talon s’est prononcé sur la présidentielle, notamment les incidents et les arrestations sans oublier la question sur un éventuel troisième mandat.

Au micro de Christophe Boibouvier, Patrice Talon , sur la question relative à l’interprétation de Reckya Madougou et Joël Aïvo, a fait remarquer qu’il s’agit de deux personnalités sans partis politiques. Et c’est fortuitement eux qui débarquent et menacent que l’élection n’aura jamais lieu à l’en croire.

« Ils l’ont dit partout. Mais quand on demande à des gens de procéder à des assassinats comme au Burkina, au Mali, il faut que le Bénin s’enflamme, il faut qu’il y ait insurrection et là il y a aura réconciliation et tout. Ils ont recruté pour des assassinats aveugles … », a déploré Patrice Talon qui soutient qu’il y a des raisons qui motivent l’interpellation de ces deux personnalités.

« S’ils ont été interpellés, c’est parce que, il y a des preuves », a-t-il précisé. Quant-à la question sur la possibilité d’ouverture ou de grâce vis à vis des personnes arrêtées , l’invité de Christophe Boibouvier explique : « Il n’est pas envisageable que des gens soient graciés pour des actes qui deviennent répétitifs. Ce serait une faute ».

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Droit dans ses bottes, le nouvel homme fort du Bénin n’a occulté aucune question du journaliste de RFI. C’est ainsi que face à la question sur l’éventualité de victimes civiles lors des violences électorales il a déclaré avec étonnement : « A l’heure où nous parlons, avez vous vu des familles qui ont présenté des parents morts lors des violences ? On n’a pas vu de déclaration de décès du fait des tirs militaires ».

Et pour ceux qui pensent qu’il serait dans le viseur des USA suite à leur récente message à son endroit par rapport aux arrestations, l’homme indique tout serein que ce n’est jamais le cas. D’ailleurs, il souligne que tout comme les USA, lui même est préoccupé par l’issue transparente du processus électoral et du dossier des personnes interpellées par la justice.

Ouvert ou pas au dialogue, Patrice Talon répond avec fermeté :  » Il n’est pas envisageable que des gens soient graciés pour des actes qui deviennent répétitifs. Ce serait une faute ».

Pour conclure, il rassure de ce qu’il ne brisera pas un troisième mandat ». « Dieu nous prête longue vie pour que nous puissions en être témoins », a-t-il confié tout souriant.

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