Démarrage et suspension de la répression contre les infractions routières: le rétropédalage de Yaya qui confirme l’improvisation dans l’opération

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Soumaïla Yaya, le Directeur général de la Police républicaine (Dgpr) a été à la Une de l’actualité béninoise le weekend écoulé. En effet, le contrôleur général de la police a fait démarrer ce samedi 15 mai une opération de répression sur toute l’étendue du territoire national. Curieusement, le lendemain, il fait marche arrière pour la suspendre.

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Le patron de la police n’avait-il pas à priori pris toutes les dispositions nécessaires avant de lancer l’opération de répression ? Si lui-même peut être affirmatif en répondant à la question, le rétropédalage dont il a fait preuve fait quand même soupçonner une impréparation de l’opération. Mieux, l’autre évidence qui affichait déjà les premiers signes de l’improvisation est le démarrage de la répression dans certaines villes comme Cotonou avant même qu’elle ne soit officiellement lancée le 15 mai par le Dgpr Yaya pour être effective sur toute l’étendue du territoire.

En réalité, l’opération n’était pas sans conséquence. Les réalités actuelles font dire que le Dgpr n’avait certainement pas prévenu les probables inconvénients de l’opération. L’opération est venue empirer les embouteillages et ses multiples conséquences. Pire, l’exagération constatée dans l’exécution de l’opération sur nos routes par les flics de Yaya, a fait hurler le gouvernement. Et ce n’est pas tout !

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Elle a ouvert la porte à des intoxications chez les adversaires de La Rupture. Des citoyens ont même affirmé que le chef de l’État a fait lancer l’opération en raison du taux de participation « pas trop satisfaisant » du scrutin présidentiel. D’autres ont fait lire sur les réseaux sociaux que l’opération se justifie par l’expression du mécontentement du chef de l’État par rapport aux violences préélectorales. Aussi, des activistes ont-ils fait circuler sur les réseaux sociaux que l’opération est déclenchée dans l’optique de sucer les pauvres populations et renflouer la caisse de l’État.

En vérité, l’opération a été un os dans la gorge du gouvernement révélateur de la Nation. À l’analyse, il ressort qu’un manque de communication est la preuve justifiant ces commentaires hostiles à la gouvernance de La Rupture. Yaya pouvait en sa qualité de patron de la police, prévenir ces élucubrations toxiques à la Gouvernance. Il avait aussi la possibilité de déclencher au préalable une grande campagne de sensibilisation autour de l’opération avant toute répression.

Aussi, avait-il la possibilité de passer un communiqué officiel pour demander aux usagers de se mettre à jour avant toute répression. Yaya aurait dû faire à priori ce qu’il finit par accorder aux usagers en suspendant sa décision.

Rose .H

SWEDD

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