Commune d’Allada: le CA de Agbanou défie l’autorité du maire ?!

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L’ouverture d’une voie d’accès de trois mètres d’un exploitant agricole dans l’arrondissement de Agbanou, commune d’Allada, continue de nourrir les débats. Et pour cause, le chef d’arrondissement Marcel Sètondji qui a fait arrêter les travaux n’est pas revenu sur sa décision depuis une semaine.

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Dans notre parution du vendredi 25 juin, nous avions alerté d’un blocage d’un projet d’exploitation agricole. Le chef d’arrondissement qui a reconnu avoir stoppé les travaux sur demande de ses administrés riverains de la zone d’ouverture de la voie n’est pas revenu sur sa décision. Les populations riveraines quoi qu’on dise sont bénéficiaires de cette ouverture de voie qui inévitablement les aidera dans le transport de leurs produits agricoles. Comment peuvent-elles donc s’opposer à une initiative, un projet dont elles sont bénéficiaires ? Le promoteur agricole qui, d’après nos sources confirmées par les cadres de la mairie contactés, a loué un engin (tracteur) pour cette ouverture de voie. Ce qui suppose que le maire, premier citoyen de la commune est informé de l’initiative de l’ouverture de la voie et a donné sa caution, ne serait-ce que morale. D’autant plus que cette location d’engin lourd va gonfler la cagnotte de mobilisation des ressources propres de la commune, tout élu soucieux de développement devrait l’applaudir. Hiérarchiquement, le maire est le « patron » du chef d’arrondissement ; et si celui-ci donne son accord, même verbal, allant jusqu’à louer l’engin de la commune pour la réalisation d’un projet, le CA ne devrait en aucun cas arrêter les travaux. Admettons qu’il décide d’arrêter les travaux, administrativement il doit en rendre compte à son chef, le maire, avant ou après une telle décision. Et si une semaine après la suspension, aucune décision contraire n’est intervenue pour permettre à l’exploitant agricole d’investir dans la commune, il y a de quoi s’interroger sur les mobiles, le soubassement de l’acte. Deux riverains contactés, qui ont requis l’anonymat, ont juré plumer le CA aux prochaines élections communales. On comprend aussi que le CA et le maire ne sont pas de la même obédience politique même s’ils appartiennent tous à la mouvance et se regardent en chiens de faïence. Mais aucun clivage politique ne peut prévaloir sur le développement d’une commune pour lequel ils sont tous élus et sont censés travailler.

R. H.

SWEDD

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