Violences sexistes et pratiques traditionnelles néfastes : l’appel du préfet Milohin
Pour une autonomisation efficiente de la gente féminine, Bienvenu Dêdêgnon Milohin, préfet du Mono, a rappelé à la population d’Adohoun dans la commune d’Athiémé, les mesures prises par le gouvernement Talon afin que prennent fin les violences sexistes et autres pratiques traditionnelles néfastes.
Ce vendredi 16 juillet 2021 à la maison des jeunes d’Adohoun, dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de la population (Jmp) en différé, le préfet Milohin a fait comprendre à la population les conséquences des violences sexuelles sur la femme et sur le développement national.
« Les droits et les choix sont la réponse : qu’il s’agisse de baby-boom ou du contrôle de naissances, la solution consiste à donner la priorité à la santé reproductive et aux droits de tous », voici le thème de la 32éme édition de la Jmp 2021. Dans son mot introductif, le maire de la commune d’Athiémé, Saturnin Dansou, s’est réjoui du choix porté sur sa commune et de la pertinence du thème. Il garde espoir que la présente célébration va sûrement sonner le glas d’un changement radical de mentalité envers la gente féminine pour le rayonnement local.
Le préfet du département du Mono, Bienvenu Dêdêgnon Milohin, a clarifié que le gouvernement du Bénin, dans son souci permanent d’améliorer les indicateurs sociaux, a réussi à inscrire son pays parmi les nations Africaines bénéficiaires du projet ‘’ autonomisation des femmes et dividende démographique au Sahel (Swedd) ‘’. ‘’ Le gouvernement met l’accent sur la valeur de l’engagement en faveur des femmes et des filles, à la fois comme une fin en soi et comme un moyen d’amélioration de la qualité de vie de tout un chacun’’ a précisé le préfet Milohin.
Aussi, a-t-il insisté sur l’importance de la santé sexuelle et reproductive ainsi que de la planification familiale comme condition préalable à l’autonomisation des femmes. ‘’ J’appelle à mettre un terme aux violences sexistes et aux pratiques traditionnelles néfastes, y compris les mutilations génitales féminines’’, a conclu Bienvenu Dêdêgnon Milohin.
Aristide Agbonagban