Répression des crimes économiques : la Côte-d’Ivoire s’inspire du Bénin
Le Président Patrice Talon dans sa volonté d’assainir les finances publiques, a vu juste en créant en 2018 la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Cette cour qui est une référence aujourd’hui dans la sous-région au regard des décisions courageuses qu’elle rend. Ainsi donc, s’inspirant du Bénin, la Côte-d’Ivoire a annoncé hier mercredi 21 juillet 2021, la création dans son dispositif juridictionnel, d’un pôle pénal, économique et financier.
Selon les explications du ministre ivoirien Amadou Coulibaly qui a annoncé la nouvelle, la création de cette juridiction vise à mettre dans le cadre institutionnel, la répression de la corruption et des infractions assimilées, du blanchiment des capitaux, du financement du terrorisme et des infractions financières connexes en cohérence avec les engagements internationaux de la Côte d’Ivoire, notamment la Convention des Nations unies contre la corruption et les divers autres instruments régionaux et sous-régionaux.
C’est la preuve une fois encore que le Bénin de Patrice Talon est une référence en matière de répression des infractions économiques et de terrorisme dans la sous région.
Pour rappel, la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet) est née, à la faveur de la loi n°2018–13 du 02 juillet 2018 modifiant et complétant la loi n°2001–37 du 27 août 2002 portant organisation judiciaire en République du Bénin. Elle dispose d’un personnel Magistrat qui est au nombre de dix-huit (18), lequel a été installé le lundi 27 août 2018. Elle a rendu sa première décision à la première audience des Flagrants délits tenue le jeudi
13 septembre 2018.
Abbas T.