Affrontement récurrent entre agriculteurs et éleveurs : la piste terroriste est à également considérer, avertit Gilles GOHY
Ce ne sont plus seulement les politiciens pyromanes qui sèment la terreur dans certaines villes au Bénin. Des éleveurs font amèrement souffrir des pauvres agriculteurs. Et ce, malgré les alertes et mesures sécuritaires adoptées par le gouvernement Talon.
Le cas récent déplorable qui a encore fait réagir le révélateur de la bonne gouvernance, l’analyste Gilles Expédit Gohy est l’affrontement mortel survenu à Malanville entre agriculteurs et éleveurs. Sur son compte Facebook, l’homme de la Logique et de la Raison s’en est offusqué sans manquer de proposer une pertinente thérapie qui avait jusqu’ici échappé à plus d’un.
Pour le patriote Gilles Expédit Gohy, la récurrence des affrontements entre agriculteurs et éleveurs avec des dégâts souvent inestimables, doit être prise au sérieux, scrutée, étudiée et remédiée. Ainsi, il suggère l’adoption des mesures de lutte antiterroriste pour prévenir le pire.
Car, « ma petite connaissance de la stratégie terroriste m’inspire que nous devons rester vigilants à la possibilité de la présence parmi eux, des terroristes, des humains déshumanisés par la volonté morbide de verser du sang innocent pour faire sensation », a-t-il écrit avant de dévoiler plus loin, le malheureux but de ces êtres humains sans cœur.
À l’en croire, ces « promoteurs de la pagaille et du désordre » s’illustrent à saboter les réformes et efforts louables du président Patrice Talon.
(Lire l’intégralité de l’opinion du Professeur)
Les odieux meurtres et les crimes crapuleux de dévastations de champs cultivés commis par des éleveurs transfrontaliers, au grand désarroi des pauvres agriculteurs Béninois, deviennent gravement récurrents et lourdement préoccupants.
1- Récurrents parce que depuis des lustres, c’est avec un sans-gêne nauséabond que des criminels éleveurs, tueurs de faibles, viennent périodiquement égorger à foison nos pauvres paysans, comme le bétail qu’ils conduisent !
2- Préoccupants parce que, ma peur ne serait pas un lourd désarroi si ce ne sont que des transhumants ordinaires uniquement intéressés par la pâture de leurs bêtes.
Mais, ma petite connaissance de la stratégie terroriste m’inspire que nous devons rester vigilants à la possibilité de la présence parmi eux des terroristes, des humains déshumanisés par la volonté morbide de verser du sang innocent, pour faire sensation !
Une facette de cette stratégie veut par exemple que ces criminels fassent volontairement des dégâts et saccages de plantations, pour ensuite froidement tuer nos paysans et agriculteurs, installant ainsi la peur et la désolation dans nos communautés.
En effet, pour conquérir des espaces ou territoires, les terroristes, souvent aidés des parias à leur pays, incitent les populations et obligent ainsi les communautés à fuir leurs divers patrimoines, pour devenir des étrangers à leur propre pays, au grand désarroi des autorités politico-administratives non préparées aux brusques afflux massifs de réfugiés internes démunis et fuyant une mort certaine en cas de témérité.
À l’évidence, leur but ultime est de saboter les diverses réformes du Président et les efforts louables des Gouvernants actuels à faire du Bénin un havre de paix, de bonheur et de concorde civile, condition d’émergence et d’occurrence du « hautement social » résolument en cours d’opérationnalisation au Bénin.
Comme dans les secteurs de l’énergie électrique ou dans le domaine du Foncier, par exemple, nous devons constamment rester vigilants à combattre les saboteurs de la mise en œuvre des réformes pertinentes du Président Patrice TALON !
En effet, comme des poux ou des ripoux, des malveillants demeurent à l’affût, pour empêcher l’atteinte des objectifs de nos réformes de développement et l’achèvement plénier du « hautement social », étendard lumineux du second mandat du Président Patrice TALON.
Ainsi, en plus de mener des enquêtes approfondies sur les auteurs des carnages et saccages de champs, les services nationaux de lutte antiterroriste doivent constamment travailler à ne négliger aucun renseignement, fût-il apparemment insignifiant !
C’est ce que J’AI encore pensé !
Professeur Gilles Expédit GOHY,
Sociologue – Statisticien Démographe et Politologue,
Maître de Conférences en Sociologie du Développement,
Ancien Directeur Adjoint de Cabinet du Ministère de la Communication et de la Poste,
Auteur du livre « Education et Gouvernance Politiques au Bénin du Danxômè à l’ère démocratique », en vente à la librairie Notre Dame de Cotonou et aux Editions L’Harmattan à Paris