Frontières bénino-nigérianes à Savè : Djabata, théâtre d’actes de terreur et d’assassinats

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Une situation inquiétante d’insécurité règne dans la localité de Djabata, dans l’arrondissement de Besse, commune de Savè. Des individus sans foi ni loi sèment la terreur dans cette localité de Savè séparée par un cours d’eau avec le Nigéria.

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Les malfaiteurs opèreraient comme Boko Haram, braquant les usagers, dévastant les cultures des paisibles populations par des bœufs bien dressés et égorgeant même les résistants sous la coupole d’Allah Akbar. Selon les usagers qui effectuent des navettes entre le Bénin et le Nigéria, ce sont des individus suffisamment préparés pour mettre à mal les habitants de la localité, puisqu’ils disposeraient d’un armement assez lourd pour détruire tout sur leur chemin. Ils auraient même été aperçus avec des maillons de munitions.

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Ils se seraient cachés dans la forêt, séparés en de petits groupes de sorte à enlever tous ceux qui voudront tenter une action à leur encontre. Et pour preuve, l’on peut citer, le braquage à l’AK d’une camionnette ayant causé la mort d’un apprenti à la frontière Benin-Nigeria ; des individus égorgés du 6 au 7 août dernier à la lamelle de fer aiguisée après avoir résisté aux coups de feu des armes de ces individus ; des maisons cambriolées dans la nuit du 10 au 11 août. Face à la situation, la population a dû prendre la clé des champs pour rejoindre le Nigéria et Kétou. Le Fa a même été consulté pour voir les dispositions à prendre face à ces visiteurs qui sèment la panique. Des sacrifices seraient envisagés pour faire face aux actions de ces individus.

Toujours dans le même registre, quelques personnes ressources de Djabata (Savè) et de Kétou apprend-on, ont tenu une réunion hier avec le roi de Kétou sur la problématique. Même si le gouvernement a renforcé le dispositif sécuritaire dans la zone afin de rassurer les compatriotes, toujours est-il qu’il reste à faire pour mettre hors d’état de nuire ces individus sans pitié.

Abbas T.

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