Attribution de grades dans la Police républicaine: Talon, son arbitrage sollicité par les ex CB/ CBA

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(Ces agents de l’ex-gendarmerie, victimes d’un problème de reclassement)

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Plus d’un an après le vote et la promulgation de la loi 2020-16 du 2 juillet 2020 portant Statut spécial des personnels de la Police républicaine, certains agents du ce nouveau corps des Forces armées béninoises n’ont toujours pas retrouvé le sourire. Il s’agit des ex-Commandants de Brigade (CB) et les ex-Commandants de brigade adjoint (CBA) de l’ex-gendarmerie nationale.

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Dans le nouveau corps qui représente la Force unique de sécurité intérieure, l’application de l’article 181 de la loi 2020-16 pose toujours problème. Il s’agit d’un article qui définit les conditions de promotion et d’attribution de nouveaux grades à ces ex-commandants de brigade et de leurs adjoints. En effet, l’article 181 de la loi 2020-16 dispose que : « les fonctionnaires de police titulaires du brevet de commandant de brigade (BCB), ayant occupé une fonction de commandant de brigade de Gendarmerie ou d’adjoint et âgés de quarante-deux (42) ans au plus à la date du 2 juillet 2018, sont astreints à une formation de douze (12) mois. Ils sont, en cas de succès reversés dans le corps des officiers et reclassés au grade de commissaire de police stagiaire pour compter du 2 juillet 2018 ». Conformément à cet article, les ex-commandants de brigade et leurs adjoints devraient donc entrer en formation pour enfin jouir d’un nouveau grade dans la Police républicaine. L’article 182 de la même loi responsabilise la Direction générale de la police républicaine aux fins d’organiser dans les délais les formations indiquées à l’article 181. Au vu de cette loi, les ex-CB et CBA nourrissent un espoir depuis des mois pour connaître un reclassement au sein de la Police républicaine. Cet espoir se justifie à l’aune des aptitudes de ces ex-agents de la Gendarmerie nationale. Les commandants de brigade et leurs Adjoints ont l’expérience nécessaire, le savoir-faire, la connaissance requise et le management qu’il faut pour intégrer les milieux les plus difficiles d’accès. Ces ex-CB et CBA savent intégrer le mode de vie de chaque population et sa culture et ont l’art d’anticiper sur les conflits. Pour toutes ces raisons, ils ont hâte de mettre leurs savoir-faire et expérience au service de la Police républicaine. Mais de peur que leur espérance meure et que le chagrin s’installe, ces ex-CB et CBA comptent sur l’arbitrage du président de la République, Patrice Talon, Chef suprême des armées pour un dénouement heureux de cette situation qui n’a que trop duré. L’entrain au travail de l’actuel Directeur général de la Police républicaine est aussi reconnu. Aujourd’hui, plus qu’hier, ces ex-CB et CBA espèrent pouvoir prendre la tête des unités de commandement aux fins d’apporter une plus-value à la mission de la Police républicaine. Pour rappel, depuis la fusion de l’ex-Gendarmerie nationale et de l’ex-Police nationale, les ex-Commandants de brigade et leurs Adjoints marquent le pas dans le nouveau corps désigné par Police républicaine. Les accommodements administratifs qui devraient leur permettre de suivre une progression dans leur carrière professionnelle n’ont pas toujours été au rendez-vous. Ces ex CB et CBA pour la plupart devenus de simples agents exécutants dans la Police républicaine alors même qu’ils étaient au commandement dans l’ex-Gendarmerie nationale. La clémence du président de la République est attendue avec impatience par des ex-fonctionnaires de la Gendarmerie nationale.

Rose .H

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