100 jours du Nouveau départ II : « Talon impacte positivement déjà », note Gilles GOHY
Au Bénin, le politologue Gilles Expédit GOHY ne cesse d’étouffer les mythomanes et pyromanes dans leurs errements contre le régime Talon qui, quoi qu’on dise, se veut celui restaurateur de la bonne gouvernance tant attendue par le peuple béninois depuis 1960. Il monte à nouveau au créneau et éclaire l’opinion publique sur les multiples exploits déjà réalisés en 100 jours seulement par le gouvernement du président réformateur Patrice Talon.
(Lire le décryptage objectif du Professeur)
Raison, reviens !
C’est la comparaison qui dégradera toujours l’âne, quoi qu’on en pense ! Et dans la vie, de façon tout à fait prosaïque, donc, sans aucune classification sophistiquée, il y a, comme le jour et la nuit, deux principales catégories de personnes, tous sexes confondus : les gens de mauvaise foi agissante et les personnes de bonne foi actante.
Si les premiers sont rugueux, mauvais, négatifs et nuisibles par principe, les personnes bourrées de bonne foi en action sont plutôt polies, subtiles, bienveillantes, patientes, tolérantes et fondamentalement positives comme un bébé ! Totalement optimistes, ils créditent toujours de bonne foi les acteurs de progrès et d’évolution.
On trouve ainsi à foison dans le premier groupe, les besaciers, fondamentalement égoïstes prompts à « bouffer » et qui n’apprécient la Gouvernance de leur pays qu’à l’aune de ce qu’ils peuvent engranger pour se faire valoir, maintenant et tout de suite.
Les négationnistes et/ou les négativistes du premier groupe, jugeront cette Gouvernance par rapport à ce qu’ils peuvent sans discernement engloutir, peu leur enchausse la maturité ou non du produit, la bonne qualité ou non de la chose engrangée, qu’elle soit bourrée de vers, pourrie ou non !
Les altruistes du second groupe, plus circonspects, évalueront cette Gouvernance aux confins des domiciliations collectives, nationales profitables à tous!
Voici leur crédo de vie sociale : à terme, que gagnera mon pays de cette Gouvernance, dès que les conditions objectives de réalisation son programme d’action seront réunies ?
Tenants et défenseurs du principe selon lequel il faut du temps pour que les arbres soient en fleurs, ils savent toujours tempiriser ! Pour eux, même le grain mis en terre ne germera jamais du jour au lendemain et ses fruits ne s’observeront qu’à terme échu ! Le bébé ne poussera jamais son premier cri qu’en terme accompli, peu lui importe les diverses souffrances préalables des uns et des autres !
Alors que la mauvaise foi agissante fait déjà bramer que les 100 jours du second quinquennat du Président Patrice TALON sont improductifs et devraient déjà régler tous leurs problèmes et ceux du Bénin développé en un coup de bâton magique, la bonne foi actante sourit, rassurante, et murmure, confiante : « ça a pourtant déjà commencé ! »
Pourtant, en 100 jours, sans être exhaustifs, les exploits suivants ont été réalisés :
a- le démarrage en trombe du PAG 2;
b- l’opérationnalisation du Statut de l’Opposition par la désignation du Chef de file de l’Opposition ;
c- la réforme du système de Gouvernance des universités publiques ;
d- l’opérationnalisation de l’Institut National de la Femme, en sa formule révolutionnaire ;
e- la grâce présidentielle accordée à 203 personnes ;
f- la mise en œuvre de 30 lycées agricoles pour la révolution de l’enseignement agricole;
g- l’inscription sur la liste des bénéficiaires des 20.000 logements;
h- l’inscription des dizaines de personnes dans l’Ordre National du Bénin ;
…
Sachant donc raison garder, restons positifs et soyons persuadés de ceci : le meilleur vient déjà !
C’est ce que J’AI encore pensé !
Professeur Gilles Expédit GOHY,
Sociologue – Statisticien Démographe et Politologue,
Universitaire Spécialiste en Gouvernance et Démocratie, Maître de Conférences en Sociologie du Développement,
Ancien Directeur Adjoint de Cabinet du Ministère de la Communication et de la Poste,
Auteur du livre « Éducation et Gouvernance Politique au Bénin du Danxômè à l’ère démocratique », en vente à la librairie Notre Dame de Cotonou et aux Éditions L’Harmattan à Paris.