Perte d’un pistolet automatique à la Police Républicaine : le policier Yves Bonou mis aux arrêts

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Au Bénin, la lutte contre l’impunité touche tous les secteurs de la vie publique. La Police Républicaine n’en est pas épargnée.

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Depuis un mois, un fonctionnaire de police a été mis aux arrêts de rigueur pour 60 jours et en cellule consacrée et réservée à la Brigade Anti-Criminalité sise à Akpakpa, un quartier de la ville de Cotonou. Le motif de cet arrêt de rigueur est lié à la disparition d’un pistolet automatique dont il avait formulé la demande auprès de sa hiérarchie qui n’avait pas trouvé d’objections à l’en doter.

Selon les sources de votre web média, des pistolets automatiques ont été fournis sur demande à des Agents de police de certaines unités pour leur permettre d’accomplir sans difficulté leur devoir républicain. Après un temps d’usage et sur renseignement, le Directeur Général de la Police Républicaine, Soumaïla Yaya a décidé de restreindre et réguler l’usage de ces outils très sensibles. Ainsi, il a pris une note demandant la réintégration de tous les pistolets automatiques de dotation personnelle.

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Nos sources rapportent que tous les flics ont retourné leurs pistolets sauf l’agent Yves BONOU en service à la Police Technique et Scientifique (PTS) à Cotonou. Et puisque l’impunité est combattue sous Talon, il a été mis aux arrêts de rigueur pour 60 jours et confié à la Brigade Anti-Criminalité (BAC) située à AKPAKPA.

Dans le règlement militaire, la perte d’une arme est constitutive d’une faute grave et passible non seulement de sanction disciplinaire, mais aussi judiciaire.

Gaëtan .D

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