Scandale sexuel au Décanat de la FAST/ UAC: le doyen Yedomonhan, Guedje et Avohou présentés au procureur

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(Ces deux derniers accusés sont respectivement vice-doyen et chef scolarité de la Fast-Uac)

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C’est une nouvelle plainte qui accable, devant les juridictions béninoises, les autorités de la Faculté des sciences et techniques (Fast) de l’Université d’Abomey Calavi. En cause, une présumée affaire de libido incontrôlée qui aurait viré en acte de harcèlement sexuel. Trois personnes sont visées par la plainte de la victime, dame F. Y., une étudiante qui a effectué un stage au Décanat de la Faculté des sciences techniques de l’Université d’Abomey-Calavi. Il s’agit du doyen de la Fast-Uac, Hounnankpon Yedomonhan, du vice-doyen de la Fast-Uac, François Guèdjè et du Chef scolarité Rigobert Avohou. Les trois hommes sont poursuivis pour des faits de harcèlement sexuel. Mais qu’ont-ils fait pour se retrouver dans de beaux draps ? Il y a quelques mois, l’étudiante F. Y. a effectué un stage au Décanat de Faculté des sciences techniques (Fast-Uac). Dans la plainte qu’elle a déposée contre le doyen, le vice-doyen et le chef scolarité, dame F. Y. dit avoir subi de la part de ces trois  »chefs » sus cités des agressions sexuelles et des menaces. La plaignante soutient que dans l’exercice de ses fonctions de stagiaire, les trois accusés ont eu des rapports sexuels avec elle et à plusieurs reprises dans leurs bureaux au sein de l’administration de la Fast-Uac. Suivant la procédure, nos sources indiquent que le doyen Hounnankpon Yedomonhan, son vice-doyen François Guèdjè et le chef scolarité Rigobert Avohou ont été auditionnés. Deux tendances se dégagent du procès-verbal sanctionnant les auditions faites par le commissariat d’Abomey Calavi. Selon les sources du Journal Le Potentiel, sur les trois (3) personnes écoutées, seul le doyen Hounnankpon Yedomonhan a reconnu avoir eu des relations intimes avec la plaignante, mais sur son consentement et dans un hôtel de la place. Le vice-doyen de la Fast-Uac, François Guèdjè et le chef scolarité Rigobert Avohou ont quant à eux rejeté d’emblée les accusations de l’étudiante F. Y. Les mêmes sources informent que les parties impliquées dans l’affaire ont été présentées au procureur de la République près le tribunal de première instance de 2e classe de Calavi le jeudi 23 septembre 2021. Nos sources informent que les trois accusés sont poursuivis sans mandat de dépôt. Pour l’heure, le dossier a été renvoyé en instruction pour des enquêtes complémentaires de fond. Mais le doyen Hounnankpon Yedomonhan, son vice-doyen François Guèdjè et le chef scolarité Rigobert Avohou risquent gros si les faits à eux reprochés sont avérés. Ils seront dans ce cas sévèrement sanctionnés conformément au Code pénal qui, dans ses dispositions de l’article 333 prévoit et réprimande les actes du harcèlement sexuel en République du Bénin. Cette affaire d’agression sexuelle qui ébranle la Fast-Uac fait suite à une autre qui a rendu tristement populaire un professeur de la Faculté de droit et de sciences politiques. Début septembre, dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, l’on aperçoit ce professeur de droit en train de battre sa femme violemment. Le procès pour violence conjugale et violence basée sur le genre est d’ailleurs en cours au tribunal d’Abomey-Calavi. Le sort de cet enseignant de droit n’est pas encore connu. Cette succession de faits avilit quelque peu l’image de prestige que devrait avoir le temple du savoir qu’est l’Université. Le Chef de l’État, Patrice Talon a d’ailleurs pris les taureaux par les cornes en initiant une loi beaucoup plus corsée pour réprimer le harcèlement sexuel en milieux éducatifs. Sans doute, sera-t-il davantage irrité face à la multiplicité de ces faits d’agression sexuelle.

Rose .H

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