Lutte contre le trafic des stupéfiants au Bénin : 2,5 tonnes de cocaïne incinérées hier à Ouidah

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Le Bénin maintient le cap en ce qui concerne la lutte intrépide engagée contre le trafic de drogue depuis l’avènement du gouvernement de la rupture avec à sa tête le président Patrice Talon. C’est dans cet élan, qu’il a été incinéré, hier vendredi 09 octobre 2021, 2.240 plaquettes de cocaïne faisant 2,5 tonnes y compris leurs emballages et des stocks résiduels de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). L’opération s’est déroulée sur le site de Ouèssè à Ouidah dans le département de l’Atlantique.

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Le Bénin à travers cette opération se débarrasse ainsi de tout ce qui est quantité de drogue sur son territoire. L’incinération a été conduite de mains de maître par le magistrat Séïdou Boni Kpégounou, Directeur des affaires pénales et des grâces (Dapg) au Ministère de la justice et de la législation. On note au total 2.240 plaquettes de cocaïne faisant 2,5 tonnes avec leurs emballages et des stocks résiduels de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) ainsi brûlés. Cela résume l’importante quantité de stupéfiants confisqués et mis sous scellés par les juridictions pénales et dont les juges ont ordonné leur destruction par l’Etat béninois. Pour le Directeur des affaires pénales et des grâces, Séïdou Boni Kpégounou, cette opération fait suite d’une part à la saisie d’une importante quantité de cocaïne la semaine écoulée et d’autre part, à la saisie de 9 Kg de cocaïne ; 4 Kg d’héroïne et environ 337 Kg de cannabis par la Criet. Il a rassuré l’opinion publique de ce que, il n’y a pas vice de procédure dans la destruction de ces stupéfiants quand bien-même le dossier est toujours pendant devant les juridictions. « On ne peut pas commercialiser de la cocaïne et donc la finalité est la destruction des scellés des stupéfiants ordonnés par les juges. Que la décision de destruction de ces produits prohibés soit prise avant la fin de la procédure ou en cours de procédure, cela n’est pas interdit par le Code de procédure pénale. La loi l’autorise sans ambages. De plus, il n’est pas facile pour les forces de l’ordre de garder 2.240 plaquettes de cocaïne faisant 2,57 tonnes. C’est un exercice harassant pour les hommes en uniforme qui ont passé deux semaines de l’entrepôt à Ekpè », a-t-il expliqué. Le magistrat Kpégounou a saisi l’occasion pour remercier les membres de la Commission de destruction des stupéfiants pour le travail de qualité qu’ils abattent au quotidien afin que le Bénin ne devienne jamais une plateforme tournante de la drogue. Car,  » les stupéfiants constituent des dangers pour les populations  » va-t-il ajouter. Le Directeur départemental Atlantique du cadre de vie et de l’environnement, Rosaire Attolou, pour sa part, a rassuré que toutes les dispositions environnementales sont prises pour que la destruction de ces stupéfiants se passe sans accrocs. « Nous sommes sur un site sécurisé par le Ministère du cadre de vie et du développement durable. En un mot, c’est un site qui a fait l’étude d’un impact environnemental. Nous sommes là pour veiller à ce que l’élimination se fasse dans les conditions vraiment écologiques. La fosse est suffisamment grande pour accueillir la quantité de drogues détruites », a-t-il précisé.

Abbas T.

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