Lutte contre l’esclavage mental et la pauvreté en Haïti : la philanthrope Idelie Jean Baptiste plus que jamais engagée

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Combattre vaille que vaille, la pauvreté sous toutes ces formes en Haïti et contribuer à l’amélioration des conditions de vie des Haïtiens, c’est la noble mission que s’est assignée depuis plusieurs années Mme Idelie Jean Baptiste aux côtés de son mari Mr John Robenson Lynce. Préoccupé par le bien-être des Haïtiens, ce couple s’est très tôt mis au service des vulnérables et des  » sans voix « . Ce qui explique la création de leur Fondation dénommée  » Une autre chance  » qui vole au secours des sans abris et des orphelins. Mme Idelie Jean Baptiste, la présidente de cette Fondation est une entrepreneure et infirmière de formation, éduquée à la philanthropie et aux actions sociales dès son enfance. Porter, la voix des  » sans voix  » est son combat. C’est d’ailleurs pour ça, qu’elle a décidé d’accompagner les veuves et les femmes en situation financière difficile via la création de petites entreprises à travers des micros crédits qui permettent aujourd’hui à ces femmes de sortir du cercle vicieux de la pauvreté. Des actions à fort impact social qui permettent de dire aujourd’hui que Idelie Jean Baptiste est une véritable apôtre du social en Haiti.

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Son ambition pour le peuple haïtien

Consciente que des actions ponctuelles ne pourront subsister dans le temps que si elles sont soutenues par un véritable éveil de conscience, la Présidente de la Fondation « Une autre chance » a également compris la nécessité de sensibiliser ses frères et sœurs d’Haïti à un changement de mentalité. C’est pourquoi elle les invite à porter sur eux la responsabilité du développement d’Haiti. Pour elle, les Haïtiens doivent pouvoir se prendre en charge eux-mêmes et non, compter sur les dirigeants et les colons qui se contentent juste de les piller constamment. La Fondatrice de « Une autre chance » dit non au gangtérisme qui prend de l’ampleur dans son pays. Elle invite la diaspora à s’organiser afin que Haïti soit reconnu comme un pays à part entière et respecté. « Il a fallu un Nelson Mandela pour changer la vie des noirs en Afrique du Sud. Il nous a fallu un Toussaint Louverture et un Jean Jacques Dessalines qui se sont battus pour la liberté des peuples noirs ainsi que les peuples de l’Amérique latine… nous l’avions fait dans les années 1794-1804 pourquoi avoir peur aujourd’hui ? » s’interroge la philanthrope. Elle dit continuer à sensibiliser les jeunes afin de les aider à sortir de l’esclavage mentale dont ils sont victimes de la part des colons qui pillent leurs richesses. « sommes-nous déjà demandés une fois pourquoi l’ambassade Américaine en Haïti est la plus grande structure parmi toutes les ambassades qu’ils sont dans le monde? » va-t-elle s’interroger à nouveau avant d’exhorter ses frères et sœurs Haïtiens à une prise de conscience. Pour Idelie Jean Baptiste, les initiatives de développement doivent être portées et mises en œuvre par les Haïtiens eux mêmes car cela relève de leurs responsabilités et non des colons. Il s’agit bien là de l’émergence d’une nouvelle conscience qui sans nul doute contribuera à sortir Haiti de l’impasse. Et tant qu’il y aura des Haïtiens et Haïtiennes de la trempe de Idelie Jean Baptiste, l’espoir est encore permis.

SWEDD

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