Clôture de la 3eme session extraordinaire de l’AN: les précisions de James Gbaguidi sur les lois votées

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Ce Vendredi 22 Octobre 2021, le porte parole de l’assemblée nationale, James William GBAGUIDI a tenu avec les hommes de médias une conférence de presse pour faire le point des activités parlementaires qui ont marqué la 3eme session extraordinaire de cette année 2021.

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Dans son exposé liminaire, le porte parole de l’assemblée nationale James William Gbaguidi, a évoqué deux principaux éléments. Il s’agit primo du devoir de reddition de comptes et secundo d’apporter des clarifications sur le vote de la loi sur l’IVG, cette loi qui suscite moultes incompréhensions au sein de l’opinion.
Abordant le premier point, le conférencier fera savoir qu’en terme d’action parlementaire, cette 3ème session aura été particulièrement prolifique en ce qui concerne le vote des lois.
Les événements clés ayant marqué cette session sont le remembrement du Bureau de l’assemblée nationale qui a consacré l’élection de l’honorable Nazaire SADO à la fonction de deuxième questeur, le Projet de loi portant loi des finances rectificative pour la gestion 2021 dont le vote devrait permettre de préparer l’examen de la loi des finances exercice 2022 qui fera l’objet de la deuxième session ordinaire de l’année en cours. Les travaux de cette session extraordinaire qui s’achèvent, ont abouti au vote d’une bactérie de loi à savoir: le projet de loi portant Répression des infractions commises à raison du sexe et protection de la femme en République du Bénin ; le projet de loi portant modification de la loi n° 2003-04 du 03 mars 2003 relative à la santé sexuelle et la reproduction ; le projet de loi modifiant et complètant le code des personnes et de la famille ; le projet de loi portant code de l’administration territoriale en République du Bénin.
Apportant la vérité sur le vote par les députés de cette loi relative à la santé sexuelle et la reproduction, qui fait l’objet de polémiques tendancieuses et d’interprétations dans l’opinion publique et qui tend à écorcher l’image du parlement béninois et de son Président, le porte parole, James William Gbaguidi a tenu à corriger cette idée erronée distillée dans l’opinion tendant à faire croire que par cette loi le Bénin vient d’ouvrir les vannes pour des avortements à l’emporte pièce. « Le Bénin ne vient pas de légaliser la pratique de l’avortement, Non » a t-il martelé. En justifiant le bien fondé et l’opportunité de cette loi, il a rappelé que déjà la loi n° 2003-04 du 03 mars 2003 relative à la santé sexuelle et la reproduction, prévoyait un certain nombre de circonstances dans lesquelles la femme est autorisée à interrompre une grossesse en cours. La nouvelle loi vient juste élargir quelque peu les circonstances dans lesquelles l’IVG peut se faire au Bénin désormais.
Pour ceux qui pensent que cette loi est passée avec une certaine légèreté ou que les députés l’ont votée en se
pliant sous les ordres du gouvernement, James William Gbaguidi, a rappelé les circonstances de l’examen de cette loi pour signifier que les discussions qui ont précédé ce vote ont été très pertinentes et passionnées et ont tenu compte des convictions sociologiques et religieuses exprimées par les députés. Certes, certains députés avaient déjà exprimé des réserves légitimes avant le vote, d’autres les ont exprimées vivement au cours du débat général et de la discussion article par article. En conséquence, on a pu sentir selon le porte parole le cœur de la démocratie battre pendant ces heures chaudes de discussions et que le vote de cette loi ne s’est pas fait sur la base d’injonctions reçues.
Et d’ajouter pour rassurer qu’en l’espèce, chaque député ayant voté en faveur de ce projet de loi, l’a fait en pesant ce qui apparaît comme l’intérêt que cela comporte pour la société , en particulier pour les femmes.
Finissant sur ce volet, le conférencier a signalé que les députés se sont laissés convaincre de l’opportunité et la pertinence de cette loi qui vient à point nommé pour sauver les femmes enceintes confrontées à des situations de détresse plutôt que de laisser perdurer la situation des avortements clandestins au Bénin.

Eric OBINTI

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