Évolution dans l’affaire des 780 kg de cocaïne: l’étau se resserre autour de Tarraf Nasser

L’affaire « 780 kg de cocaïne » qui défraie la chronique depuis quelques jours est loin d’avoir livré ses derniers secrets. Et votre Journal n’entend rien occulter dans les épisodes relatifs au dossier. D’abord, il faut noter que le promoteur Azar Jean, propriétaire du magasin contenant les 780 kg de cocaïne est mis sous mandat de dépôt. Son fils Azar Brice est quant à lui, mis sous contrôle judiciaire pendant qu’un mandat d’arrêt a été émis contre Philippe Assah.

En vérité, Philippe Assah est très loin d’être vraiment impliqué dans cette sale affaire. Pour mémoire, l’homme a été cité comme le locataire occupant le magasin contenant les produits. Ce qui n’est qu’un gros mensonge mal fabriqué. Nos sources contactées ont été claires sur le sujet. Philippe Assah a libéré le magasin depuis décembre 2019 après l’avoir occupé pendant seulement 6 mois. Depuis fin 2019 jusqu’aux heures de la découverte du produit illicite dans le magasin, il n’en était plus l’occupant.

Nos sources ont précisé que le « grand innocent » dans cette affaire de drogue avait libéré le local en raison de son état défectueux. En effet, de l’eau suintait de partout dans le magasin. Poursuivant notre curiosité pour savoir l’origine de l’implication du richissime Tarraf Nasser déjà cité dans un autre dossier de drogue, nos sources ont précisé que c’est lui qui a loué le magasin après sa libération par Philippe Assah. Les précisions à nous fournies révèlent même que les loyers mensuels étaient payés par l’une de ses sœurs. Dans ce dossier, les informations et investigations renforcent la thèse de l’innocence de Philippe Assah, mais aggravent les soupçons de culpabilité des Libanais déjà cités. La justice doit donc davantage s’activer pour la manifestation de la vérité.

D. G.