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Lancement ce jour de la campagne cotonnière 2021-2022 : une prévision de plus de 766.000 tonnes annoncée

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C’est parti pour la campagne cotonnière 2021-2021. Le top a été donné hier jeudi 11 novembre 2021 à N’dali dans le département du Borgou par le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche Gaston Dossouhoui et la ministre de l’Industrie et du Commerce Shadiya Alimatou Assouman.

Les prévisions de production du coton-graine au titre de cette campagne 2021-2022 sont estimées à plus de 766.000 tonnes à en croire le ministre Gaston Dossouhoui. Il encourage les acteurs de la filière à beaucoup s’investir pour l’atteinte de cette prévision. « Chers acteurs de la filière coton, je voudrais donc vous encourager où que vous vous situerez dans la chaîne de la filière depuis les champs, les marchés autogérés, dans le transport, dans les usines jusqu’au port de Cotonou à œuvrer en toute circonstance à la préservation du patrimoine national que constitue le coton et à veiller à éviter toutes les pratiques nuisibles à la qualité du coton ainsi que les dégâts récurrents souvent par les incendies », a déclaré le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche.

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Selon Gaston Dossouhoui, le lancement de cette campagne va permettre aux marchés autogérés de coton-graine, les villages, les routes nationales inter-communes et les pistes cotonnières de connaître beaucoup de mouvements. « Une fois encore, plus de treize villes et agglomérations environnantes grouilleront pendant plus de 6 mois. Au total le pays va bouger », indique le ministre. On note au total 23 usines d’égrenage qui viennent renforcer le parc industriel. La capacité d’égrenage passe désormais de 612.500 tonnes à 832.500 tonnes au titre de la campagne 2021-2022.

De la mise aux normes des ponts-bascules aux opérations de pesées sur les marchés, tout est fin prêt pour une campagne réussie, selon la ministre Shadiya Alimatou Assouman. Elle précise que « tous les instruments de mesure révisés et destinés à être utilisés pour les différentes transactions doivent faire l’objet de vérification par l’Agence Nationales de Normalisation, de Métrologie et du Contrôle de Qualité (Anm) ». C’est pourquoi elle invite instamment les coopératives villageoises de producteurs de coton (Cvpc) qui n’ont pas encore assuré le convoyage des bascules aux lieux de regroupement à les réaliser dans les brefs délais.

Abbas T.

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