(La police fait usage d’armes pour freiner la course des animaux)
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Ce lundi 15 novembre 2021, les bœufs ont dangereusement semé la terreur dans la commune de Karimama, sous le regard admiratif des bovins. Nos sources qui se souviennent encore des faits rétrospectifs, parlent d’une sortie illégale des bœufs. La mairie a, selon nos sources, autorisé par une note, l’ouverture de l’île suscitée au pâturage le samedi 23 octobre 2021. Ainsi, plusieurs milliers de bœufs ont trouvé de traversée à Karimama.
Les mêmes sources ajoutent que les accompagnateurs des animaux ont, sans autorisation, commencé à vider nuitamment l’île aux oiseaux pour se retrouver dans les champs des pauvres paysans. Nul n’ignore l’inconvénient de cette pagaille sur les cultures, récoltes et résidus agricoles.
Ce lundi 15 novembre 2021, poursuivent les sources contactées, un millier de ces bêtes ont traversé le fleuve Niger à hauteur du village Bello Tounga. Une situation qui a provoqué le soulèvement des populations
Alerté, le commissariat de police de Karimama a déployé une équipe de patrouille sur le terrain aux fins de prévenir d’éventuels troubles. Sur les lieux, les bovins ont, à la découverte des hommes en uniforme, incité les animaux contre les policiers et populations. L’intégrité physique des personnes présentes sur les lieux étant sans prix, les flics ont fait l’usage des armes pour freiner la méchante course des bœufs. Un bœuf a été abattu et quatre blessés d’après les informations précises à nous apportées par nos sources qui révèlent aussi que les animaux sont immobilisés à Bello Tounga pendant que les éleveurs se sont rendus à la mairie pour se plaindre.
