???? [URGENT] Graves soupçons de bradage des réserves administratives à Abomey: la prison bipe l’ex-maire Blaise Ahanhanzo-Glèlè
Alors que l’on croyait que la commune d’Abomey-Calavi détenait le meilleur prix en matière de crime foncier, une autre commune est en passe de lui ravir la vedette. Il s’agit d’Abomey, commune située dans le département du Zou. À elles deux, le dénominateur commun n’est plus seulement Abomey. Ces deux communes se partageront désormais aussi la palme d’or des communes championnes dans la gestion catastrophique des propriétés foncières.
L’affaire dont il s’agit a tout l’air d’un bradage des réserves administratives relevant du patrimoine foncier de la mairie d’Abomey. Les faits qui laissent planer de forts soupçons d’un ‘’crime organisé’’ se sont passés sous la mandature de l’ancien maire Blaise Ahanhanzo-Glèlè. Selon les informations parvenues à notre rédaction, certaines parcelles appartenant à la mairie d’Abomey avaient été morcelées puis distribuées comme de petits pains à des particuliers dont plusieurs cadres de la mairie. À l’époque, c’est le maire Blaise Ahanhanzo-Glèlè qui était aux commandes de la commune d’Abomey. Alertée par différentes sources, la rédaction de votre Journal Le Potentiel a entrepris une investigation d’approfondissement de cette affaire depuis le mois d’août dernier. Les premières informations recoupées et les croisements de sources ne font que renforcer l’idée selon laquelle, il y aurait eu dans cette affaire de cession, une gestion peu orthodoxe avec à la clé de graves soupçons de crime foncier des réserves administratives de la commune d’Abomey. Tout est parti des dispositions de l’arrêté n°066/MCASG-ST/DAUO portant attributions à titre onéreux de parcelles à certaines personnes en marge du lotissement de Djimè-Sud. Ainsi, un certain nombre de personnes avaient reçu moyennant paiement des parcelles et ceci, sous les ordres de l’ancien maire Blaise Ahanhanzo-Glèlè. Une vérification d’identité et des profils a permis de constater que parmi les bénéficiaires, il y a plusieurs cadres de la Mairie d’Abomey et élus communaux. Que des citoyens payent des parcelles auprès d’une commune n’est pas encore un problème. Qu’il s’agisse même de cadres de ladite mairie ou même des élus communaux, le malaise ne se ferait pas sentir. Mais ici, les parcelles cédées à l’époque sous les ordres du maire Blaise Ahanhanzo-Glèlè relèvent du patrimoine foncier de la mairie d’Abomey. C’est du moins, ce que révèlent nos sources constatées. Selon nos informations, ces parcelles cédées aux cadres, élus communaux et à d’autres particuliers sont des réserves administratives. Or, les réserves administratives sont des biens qui relèvent du patrimoine de la commune et qui obéissent au même régime juridique que le domaine public : inaliénabilité (ne peut être vendu, cédé), imprescriptibilité (ne peut faire l’objet de prescription acquisitive).
Comment ces parcelles ont-elles alors pu être cédées ?
C’est la grosse question qui taraude l’esprit de bon nombre de personnes à la lecture des premiers éléments à charge dans cette affaire de cession de réserves administratives à des tiers. L’ancien maire de la commune d’Abomey Blaise Ahanhanzo-Glèlè, au vu de son parcours, lui qui fut ministre de la République ne peut pas ne pas savoir que les réserves administratives relèvent du patrimoine foncier de la commune. Elles ne peuvent donc, au nom de l’intérêt général, être cédées à des tiers d’une façon hasardeuse et cela laisse croire qu’il y aurait d’ailleurs un manquement grave aux règles et procédures requises en la matière.
Parmi les bénéficiaires, il y a plusieurs cadres techniques et des élus communaux. La décision de la cession de ces réserves administratives actée en Conseil communal est encore plus suspicieuse. Quoi qu’il en soit, les soupçons d’un bradage et d’une cession suspecte de domaine public persistent. La mairie d’Abomey est depuis lors privée de ces domaines lui appartenant. La décision d’une vente des réserves administratives est presque toujours préjudiciable aux communes qui ont besoin de ces espaces pour l’érection des infrastructures sociocommunautaires et autres services publics pour les générations d’aujourd’hui et celle à venir. Le flou persiste autour de cette affaire qui risque de faire d’Abomey la comme sœur d’Abomey-Calavi en matière de mafia foncière. Mais déjà, les soupçons d’irrégularités dans la procédure de cession de ces réserves administratives ne mettent pas à l’abri l’ancien maire Blaise Ahanhanzo-Glèlè. Première autorité de la commune au moment des faits, Blaise Ahanhanzo-Glèlè pourrait se retrouver bientôt devant le procureur d’Abomey pour des faits de mafia foncière. Un peu comme dans le cas d’Abomey-Calavi en décembre 2020 où l’ancien maire Georges Bada et plusieurs élus communaux ont été déférés devant les juridictions pour des faits de bradage de terres, Blaise Ahanhanzo-Glèlè et tous les autres acteurs impliqués dans cette affaire de cession des réserves administratives pourraient connaître le même sort. La rédaction de votre Journal Le Potentiel reste focus dans l’investigation et vous proposera une série d’articles sur la mafia foncière qui a cours dans la commune d’Abomey. À suivre…
Rose .H
DANS CETTE AFFAIRE, PEUT-ON INCRIMINER CERTAINES PERSONNES APPELÉES SINISTRÉES PARCE QUE POUR DES RAISONS D’UTILITÉ PUBLIQUE, LEURS DOMAINES AURAIENT ÉTÉ RÉCUPÉRÉS PAR LA LES TRAVAUX DE LOTISSEMENT DE LA VILLE ET POUR LES DÉDOMMAGER, LA MAIRIE LES A RECASÉ SUR LA RÉSERVE ADMINISTRATIVE?
PEUT-ON CLASSER CEUX-LÀ DANS LE MÊME GROUPE QUE CEUX À QUI DES PARCELLES DE LADITE RÉSERVE ONT ÉTÉ VENDUES PAR LA MAIRIE?
PARLONS-EN !!!! TENDEZ VOS MICROS !
ET À VOS PLUMES !!!! PRÊTS !!! PARTEZ !!!!!