Mafia foncière gate à la Mairie d’Abomey : le PAM Gabriel Medehou Agossou convoqué par le procureur
Sous l’administration Talon, les auteurs de crimes fonciers ne pourront plus circuler librement et narguer les réels propriétaires qu’ils ont, par des manœuvres frauduleuses, dépossédé de leur terre. Suite aux premières publications d’articles entrant dans le cadre d’une investigation que mène votre Journal Le Potentiel sur des faits de bradage de réserves administratives et de gestion peu orthodoxes des affaires foncières dans la commune d’Abomey, les juridictions habilitées viennent de lancer la traque aux présumés criminels fonciers. En écho à l’investigation et aux informations relayées par votre Journal Le Potentiel, la collectivité Aholouvo a saisi le Maire d’Abomey Louis Antoine Djedou. S’estimant victime d’une mafia foncière avec des occupations illicites des parcelles sises à Abomey dans l’arrondissement de Djègbé dans le lotissement Goho II, la collectivité Aholouvo attend du maire Louis Antoine Djedou qu’il intervienne pour mettre fin à cette injustice. Plusieurs noms sont cités comme étant des auteurs et des bénéficiaires de ce crime foncier qui tend à exproprier illicitement toute une collectivité. Il s’agit de Stanislas Da-Mata, ex-président de la Cour d’appel d’Abomey ; Victorin Aholou, Chef service des affaires domaniales ( Csad) de la mairie d’Abomey; Julien Wankpo, ex Chef service état civil de la Mairie d’Abomey et actuel Secrétaire général de la préfecture du Zou, etc. Mais déjà, des convocations ont été adressées à quatre (4) présumés criminels fonciers par le Procureur de la République près le tribunal de première instance de deuxième classe d’Abomey aujourd’hui même et qui doivent repondre le Mercredi 24 Novembre 2021. En plus des personnes sus citées, Gabriel Medehou Agossou, Premier adjoint au Maire d’Abomey est aussi visée par une convocation. Avec ces convocations, les auteurs et bénéficiaires de la mafia foncière dans la commune d’Abomey n’auront plus la tête tranquille pour dormir. Selon certaines sources, il s’agit d’une première étape d’une procédure judiciaire périlleuse pour les présumés criminels fonciers identifiés.