Mali : l’UA soutient la CEDEAO et impose une transition de 16 mois
C’est à travers un communiqué rendu public hier vendredi 21 janvier 2022, que l’Union africaine appelle la junte militaire au pouvoir au Mali à observer une prolongation courte de seize mois maximum.
À travers cette décision, l’Union Africaine apporte son soutien à la CEDEAO contre le Mali. En effet, dans le communiqué, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine soutient les sanctions de la Cédéao et impose une prolongation courte de seize mois maximum aux autorités maliennes.
Pour l’Union africaine, le calendrier proposé par les autorités maliennes (une prolongation de cinq, puis de quatre ans, de la période de transition ) est considéré comme « inconstitutionnel, inadmissible, inapproprié et constitue une grave obstruction au processus démocratique dans le pays. » Raison pour laquelle l’institution Africaine soutient les seize mois de transition supplémentaires au maximum, précédemment proposés par l’Algérie et plaide pour un retour « rapide » à l’ordre constitutionnel et démocratique « dirigé par des civils ».
l’Union africaine déplore par la même occasion, « la détérioration de la situation sécuritaire » et « l’absence d’autorité de l’État dans le centre du Mali ». Elle condamne « la poursuite de l’emprisonnement » de personnalités politiques et d’anciens dirigeants maliens « par les autorités de transition » et exige leur libération.
A.A.T