Exposition diptyque : projecteurs sur 34 talentueux artistes plasticiens béninois

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Comme annoncée depuis plusieurs semaines, l’exposition diptyque dont le thème est : « Art du Bénin à aujourd’hui, de la restitution à la révélation: trésors royaux et art contemporain du Bénin» démarre officiellement le 19 février 2022 à travers un vernissage qui sera présidé par le chef de l’Etat Patrice Talon. Au cours de cette exposition qui prendra fin en mai, les 26 trésors royaux restitués par la France en novembre dernier seront exposés. Elle est subdivisée en plusieurs séquences telles que: récurrence, la transition, transgression, variations, etc.
Cette exposition diptyque et publique
est un double événement, parce qu’elle
met de façon simultanée un coup
de projecteur sur l’art classique
du Bénin, les 26 trésors royaux
récemment restitués par le musée
du quai Branly, et sur la scène artistique contemporaine du Bénin
et de sa diaspora, artistes majeurs
et émergents, à travers un parcours
muséal de plus de 2 000 m2.
Dans une approche diachronique.

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Le gouvernement du Bénin a trouvé nécessaire de saisir l’opportunité de
l’exposition des 26 biens culturels
pour présenter au public national et international les nouveaux talents (34) de la
scène artistique et plastique béninoise. Il s’agit entre autres de Fadaïro, Aïsso, Quenum,
Tchif, Hazoumè, Dossou, Donoumassou, de
Medeiros, Houndékpinkou, Zinkpè, Adjovi,
Adéagbo, Glèlè, Gaba, Vodouhè, Tokoudagba,
Akplogan,…
Ils travaillent, manipulent et transforment la
toile, le tissu, le bois, le fer, la terre, la vidéo, le cuivre, la pierre, le papier, le plastique…
Ils font vivre au public leurs manières, selon leurs sens et leurs
sensibilités, selon leurs perspectives.
Quelques-uns de ces créateurs sont très
prisés à l’étranger, exposés dans les grands musées occidentaux, achetés par les collectionneurs du monde entier et vivent de leur art. D’autres sont déjà repérés ou commencent à se faire connaître, et ont
besoin de soutien, d’un accompagnement. Ces artistes béninois disent par leurs expressions
multiples que la corde de Sossa Dede ne
s’est pas usée. Malgré l’absence d’école de
formation, malgré l’exil forcé au XIXe siècle
de ces pièces maîtresses du passé qui auraient pu servir d’exemples ou de sources
d’inspiration, mais qui nous reviennent en
ce XXIe
siècle, ces artistes ont su prendre le relais, saisir la corde invisible qui leur
était tendue et proposer les trésors
plastiques d’aujourd’hui et de demain.

1 commentaire
  1. Codjo Atakoun dit

    Après la défaite du roi Behanzin trahi par l’un des siens les Français vainqueurs avaient emporté avec eux comme trophées certaines pièces qui faisaient partie du patrimoine historique du Dahomey. Il a fallu attendre 129 ans soit plus d’un siècle pour récupérer ces trésors royaux. Pour le moment la France n’a restitué au Bénin que 26 œuvres après un long parcours du combattant. Ces œuvres étaient bien exposées au Musée des Arts Premiers à Paris où elles étaient admirées pour leur richesse artistique et ‘leur originalité. Hélas, il faut bien rendre à Cesar ce qui lui appartient, c’est la raison pour laquelle sont retournées en terre dahomeenne aujourd’hui appelée terre beninoise. De nos jours l’ art negro-africain est très prisé sur le marché international des arts et nos dirigeants politiques ont intérêt à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour bien conserver ces œuvres elles aiguisent les appétits des marchands d’art.

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