Représentation de la pièce de théâtre « Outrages ordinaires »: une réflexion ouverte sur les horreurs que vivent les citoyens du monde

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Après la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Burkina Faso, l’Institut français de Cotonou a eu l’honneur d’accueillir le 4 mars dernier la pièce de théâtre intitulée « Outrages ordinaires ». Un texte original de la Franco-suisse Julie Gilbert mis en scène par Hakim Bah. Et sur le plateau ce vendredi, 3 acteurs de différentes nationalités qui, dans un métissage apprécié par les spectateurs, ont raconté l’histoire des hommes et des femmes, l’histoire des utopies et des rêves entre le nord et le sud, l’histoire de l’humanité actuelle, des destins liés, des imaginaires, des croyances, des différences et des similitudes. Sur scène au théâtre de verdure de l’Institut français de Cotonou, Habibatou Bah, Anaïs Casteran et Abass Tapsoba ont dans la complicité de leur dialogue, permis au public de découvrir les contours de ce texte créé en juin 2019 au Centre culturel franco-guinéen de Conakry. Il donne la parole à des centaines de visages connus et lointains, le visage des immigrés clandestins, des passeurs de frontières. « J’ai rencontré cette écriture qui m’a plu et j’ai eu envie de donner à entendre ce texte au plateau. Ce que j’ai aimé dans cette écriture, c’est qu’il n’y a pas de message en soi. Face à ces drames, ces gens qui partent pour une vie meilleure, qui meurent. Le texte nous met face à ces horreurs, et ça ouvre la réflexion sur ces questions. On ouvre l’imaginaire sur ces sujets, à travers la littérature, la beauté du poème, le théâtre pour amener chacun à réfléchir face à ces drames quotidiens et leurs risques », a indiqué Hakim Bah.
À la question de savoir si cette pièce n’est pas une adresse particulière aux immigrés africains, le metteur en scène explique en ces termes : « Le texte ne parle pas que de l’Afrique. Ça parle des tragédies qui se passent en Amérique latine, en Asie et autres. Ça parle du déplacement, que ce soit en Afrique ou ailleurs dans le monde et ce que ça entraine comme drame. Personne n’est épargné. Chacun est mis face à ses responsabilités ». Il précise que cette tournée avec « Outrages ordinaires » démarrée depuis 3 semaines va se poursuivre et s’achever en décembre prochain au Sénégal selon les explications du metteur en scène.

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L. T.

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