Education physique et sportive : descente de Homéky sur les sites de l’Ineps à Porto-Novo et Adjarra

Le Ministre des Sports Oswald Homéky a effectué ce vendredi 1er avril 2022, une visite de travail sur les sites de l’Institution National d’Education Physique et Sportive (Ineps) à Porto-Novo et Adjarra. L’autorité est allée constater les conditions d’étude et de travail des étudiants, des enseignants et du personnel administratif. Il a saisi l’occasion pour faire des promesses.

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Autrefois appelé Institut National de la Jeunesse, de l’Education Physique et du Sport (Injeps), l’Institution National d’Education Physique et Sportive (Ineps) est un établissement  universitaire de formations de cadres sportifs à vocation régional créé en 1974 sous la nouvelle appellation. Il est placé sous la tutelle du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (Mesrs) d’une part et du Ministère des Sports d’autre part. C’est donc à juste  titre que le Ministre Oswald Homéky a effectué une visite de travail dans l’institut ce 1er avril 2022 sur ses sites à Porto-Novo puis à Adjara pour s’enquérir des conditions d’étude et de travail  des enseignants et du personnel administratif. Il a saisi l’occasion pour faire des promesses.  Dans son discours d’accueil sur le site d’Adjara, le directeur de l’Ineps Basile Agbodjogbé a remercié le Ministre pour l’honneur qu’il leur fait en leur rendant visite. Il fera savoir qu’ils ont placé leur mandat à la tête de l’institut non pas une logique d’innovation, mais plutôt dans une logique de rénovation. Dans cette perspective et en adéquation avec le  Programme d’Actions du  Gouvernement d’une part et l’état des lieux de l’institut d’autre part (Pag2) dit-il,  leur vision de gouvernance est de : faire de l’Ineps d’ici l’horizon 2026, une école de référence dans la formation des cadres dans les domaines du sport  et de la jeunesse au niveau de la sous-région. Le directeur de l’Ineps a par la suite rassuré le ministre en ces : « Sachez que  notre institut est tout disposé à vous accompagner dans la mise en œuvre  du pilier 3 du Pag à travers les compétences multiples et de qualité ».

*Des doléances et des promesses*

Rachidath Marcos, présidente du comité d’union d’entités de l’Ineps a au nom des siens, exprimé sa joie pour la venue du ministre dans leur maison. Elle de souligner que, bien que l’institut soit silencieux, il fait énormément pour le sport béninois à travers la formation de nombreux cadres et athlètes. Rachidath Marcos pense qu’ils peuvent mieux faire s’il y avait d’infrastructures adéquates et utilisables à toute période de l’année. « Il est évident que 48 ans d’existence conduise à un héritage riche en points forts mais également cousu par certaines faiblesses »,  dira pour sa part Prof Félicien Avléssi, Recteur de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) qui couvre l’Ineps. Ces faiblesses sont entre autres, l’inexistence de salles de cours, d’amphithéâtres, insuffisance et obsolescence des équipements didactiques, des équipements  de recherche, insuffisance quantitative et qualitative du personnel administratif, technique et de service. Et au-delà des difficultés que rencontre l’Ineps, le Recteur estime que l’avenir de l’Ineps dépendra de sa capacité à moderniser ses structures et ses pratiques pour aboutir à plus de flexibilités dans un contexte de mondialisation. En se confiant à la presse à l’issue de cette visite, le ministre des Sports Oswald Homéky a félicité les enseignants, les administratifs et les étudiants de l’Ineps pour le travail qui a été  fait pendant de longues années. « Nous avons fait le constat que les infrastructures n’étaient plus aux normes et j’ai pris l’engagement au nom du gouvernement, de doter cet institut d’infrastructures nécessaires et adéquates », a-t-il laissé entendre.  Le patron des sports promet que déjà cette  année 2022, il y a aura un début d’amélioration des infrastructures de l’institut pour arriver progressivement à la satisfaction de tous les besoins. Oswald Homéky s’est dit particulièrement  heureux de l’engagement des étudiants. Parce que dans l’hymne de l’institut, ils ont pris conscience de leur rôle dans la construction du Bénin.