Malaise politique au sein du BR de la 13e CE: ABT-Wallis Zoumarou, nécessité d’une paix des braves
Les pourfendeurs de l’honorable Wallis Zoumarou ne cessent de multiplier les actes de bassesse. Ils continuent d’agir à travers les médias et les réseaux sociaux pour diffamer le député. Cette situation peut faire vivre des déconvenues amères au BR si rien n’est fait pour l’apaisement des tensions.
Tout porte à croire qu’une fatwa a été lancée pour nuire à tout prix à l’honorabilité du doyen d’âge des députés à l’Assemblée nationale. Ses détracteurs ne démordent pas. Ils continuent leur machination contre lui par média interposé. L’honorable est toujours victime d’une cabale médiatique infamante dans une certaine presse et sur les réseaux sociaux. Son nom continue d’être trainé dans la boue. Des allégations mensongères les plus infamantes, aux injures les plus abjectes, tous les jours le député se retrouve sous les tirs nourris de certains journaux. La bassesse est poussée si loin qu’ils s’en prennent à la vie privée du député. Ses détracteurs ont récemment tiré de leur imagination, une histoire fictive montée de toutes pièces pour nuire au député. Ils lui ont collé un scandale domanial, une soi-disant affaire pendante devant les tribunaux pour laquelle le député serait convoqué à comparaitre. Mais nul ne sait devant quel tribunal.
Pour ceux qui dissèquent le microcosme politique, cette affaire est inventée de toutes pièces pour détourner l’attention des populations de Djougou et l’opinion publique du dossier scabreux de détournement du projet gouvernemental de construction de barrage de retenue d’eau à Djougou.
En effet, il pèse sur lui des soupçons de détournement d’un projet de réalisation de deux mini barrages d’eaux financé par un don japonais dans les arrondissements de Kolokondé et de Partago ; et des projets ENABEL au profit de sa ferme. En somme, il est reproché au ministre d’État de confondre les biens de la communauté avec les siens. Malgré la gravité des accusations, le mis en cause garde un mutisme déconcertant. Les hautes responsabilités qui sont les siennes devraient le pousser à se laver de tout soupçon. L’obligation de probité et de transparence liées à ses fonctions devrait le conduire à sortir de son mutisme et éclairer l’opinion publique sur son implication ou non dans ces dossiers. Les populations bénéficiaires des projets avaient espéré des explications du ministre d’État à la grande cérémonie de prière organisée le samedi 26 mars 2022 à la place publique de la Gaani Djougou, mais il a brillé par son absence à ce grand rendez-vous de réconciliation.
Cette crise illustre le profond malaise qui secoue le BR à tous les niveaux. La formation politique est minée de l’intérieur par des querelles de clocher essentiellement dues à la mauvaise gouvernance du parti. Il est dangereux de jouer à la politique de l’autruche en croyant que les tensions vont s’apaiser d’elles-mêmes. Le pourrissement de la situation risque de conduire la barque à la dérive. La situation actuelle du parti n’est pas rassurante pour affronter les prochaines joutes électorales avec sérénité. Il est illusoire de croire qu’on peut compter sur les acquis actuels pour gagner les prochaines élections. Il urge que des solutions idoines soient trouvées.
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