À ces trois colonels, un capitaine, et deux lieutenants, il est reproché des fautes graves dans le service et contre la discipline militaire. C’est par des arrêtés, pris, individuellement à leur encontre, que le général Salifou Modi, chef d’état-major des armées du Niger a mis un terme à leurs fonctions. Et pour cause, le tribunal militaire les accuse d’avoir contribué à la tentative présumée de coup d’Etat dans la nuit du 30 au 31 mars 2021 contre le régime de Mahamadou Issoufou. Soit 48h avant l’investiture du nouveau président élu Mohamed Bazoum.
À en croire RFI, le capitaine Sani Gourouza, arrêté en avril 2021 au Bénin et un commandant des Forces spéciales, ont tenté de prendre le palais présidentiel. La tentative aurait ‹‹ échoué grâce à la réaction rapide de la Garde présidentielle ››.
Des sources concordantes indiquent que les trois colonels accusés, occupaient des postes pas des moindres dans la hiérarchie militaire. L’un était le chef du bureau des opérations à l’état-major des armées, l’autre le commandant de la zone de défense n°1 de Tillabéri et le troisième, commandant du 112e bataillon interarmes par intérim de Dosso.
C’est une préoccupation de la hiérarchie de prendre des sanctions disciplinaires, sans préjudice de poursuites judiciaires, a expliqué un officier général, au média français.
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Nadine BEHANZIN
